La portabilité des données des membres des réseaux sociaux est le grand défi que ces derniers ont à relever pour exister demain. En effet, qui voudrait être membre d’un réseau social duquel il ne pourrait pas extraire ses données personnelles ainsi que son carnet de contacts, toutes ces informations patiemment saisies ? Les réseaux sociaux qui ne feront pas l’effort de la portabilité seront rapidement délaissés s’ils ne s’ouvrent pas. Leurs membres ne se feront pas avoir deux fois. Le surfer 2.0 est intelligent, pas vrai !

Donc les « gros » du monde des réseaux sociaux l’ont compris, poussés par leurs utilisateurs qui savent manifester de plus en plus leur mécontentement (j’ai du mal à croire que les réseaux sociaux auraient cherché à mettre en œuvre la portabilité d’eux-mêmes).

L’initiative DataPortability leur donne l’occasion de s’y atteler. Elle fédère déjà des MySpace ou Yahoo est maintenant rejointe par Plaxo (toujours en vente aux enchères), Facebook (dénoncé il y a très peu de temps par Robert Scoble, un blogueur américain par ailleurs membre de DataPortability pour le compte de PodTech) et Google.

Concrètement, après les annonces, comment cela se traduira-t-il ? Wait and see … mais pas trop longtemps.