C’est sous ce titre que j’ai publié un long article dans la livraison du 4e trimestre 2010 de la Revue Transversalités. Au sommaire de ce n°116 (octobre – décembre 2010), le dossier Internet : nouveaux usages, nouvelles sociabilités comprend 8 contributions qui méritent toutes d’être lues.

Voici les premiers paragraphes :

Internet dynamise nos usages d’une informatique qui depuis longtemps n’est plus le seul apanage des entreprises. Domestiquée et démocratisée, elle a investi nos loisirs, nos communications, nos pratiques de consommation, etc. Et lorsqu’elle revient vers l’entreprise, c’est pour la bouleverser. Dans l’enseignement, la recherche ou la santé, par exemple, des transformations importantes s’opèrent. Si les jeunes sont nés dans cet environnement, les quadragénaires et plus distinguent un avant et un après Internet.

L’explosion du nombre de sites Internet et l’élargissement de l’accès au web aux mobiles ou aux tablettes ne cessent d’augmenter nos possibilités d’entrer en relation avec d’autres personnes. Que ce soit pour développer nos réseaux amicaux ou professionnels, partager nos passions, contribuer à la construction d’une base de connaissances, rechercher un emploi ou simplement communiquer, toutes nos activités sociales trouvent leur pendant web.

Nouvelles technologies, nouvelles propositions de valeur, nouveaux usages, nouvel eldorado… ne succombons pas trop vite aux chants des sirènes numériques. Si nous adoptons Internet sans prendre le temps de la réflexion, nous n’aurons peut-être pas l’occasion de poser des exigences nouvelles et de rendre plus navigable le long fleuve numérique qui irrigue désormais pratiquement toutes les activités humaines, et qui n’a rien de tranquille.

En conclusion, je note :

Qui dira l’avenir des réseaux sociaux? Ils transforment la communication des hommes, bouleversent le rapport à l’information. Il n’y aura pas de retour en arrière.

Au commencement était la toile, l’unique réseau. La saisie de la dimension sociale l’a fragmenté, multipliant les réseaux sociaux. Dans Internet, tout est devenu social au point qu’aujourd’hui ce qui n’est pas social n’a plus de valeur.