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La stratégie d’Alékine appliquée à l’innovation

Le grand maître des échecs Alékine donnait le conseil suivant. Pour me battre, il faut me battre 3 fois :

  • une fois à l’ouverture
  • une fois en milieu de partie
  • et une fois en finale

En innovation, c’est pareil. Il faut une bonne ouverture, faire une idéation gagnante. Puis un bon milieu de partie, un bon développement. Et terminer sur une bonne finale, l’innovation trouve son marché.

Le conseil d’Alékine dit bien que pour gagner il faut être un joueur équilibré. Cela ne vous servira à rien d’être excellent dans les ouvertures, si vous ne savez pas jouer en milieu de partie ou si vous vous écrouler dans la finale. Et si vous faites une mauvaise ouverture, vous ne disposerez pas d’une position forte pour entamer le milieu de partie.

L’innovateur est un stratège, il sait à l’avance qu’il devra jouer toutes les phases du jeu.


զԱստուծոյսն = τὰ τοῦ ϑεοῦ

Cette forme est présente trois fois dans le Nouveau Testament.

Matth. 16, 23

Եւ նա դարձեալ ի պետրոս ասէ. երթ յետս իմ սատանայ, գայթագղութիւն իմ ես. զի ոչ խորհիս դու զԱստուածսն, այլ զմարդկան։

Marc. 8, 33

Եւ նա՝ դարձաւ ետես զաշակերտսն, սաստեաց պետրոսի եւ ասէ. երթ յետս իմ սատանայ. զի ոչ խորհիս դու զԱստուծոյսն, այլ զմարդկանս։

Ces deux premières occurences sont synoptiques, il s’agit de la réprimande de Pierre. Jésus reprend Pierre. Dans la Bible de Jérusalem : « Mais lui, se retournant, dit à Pierre :  » Passe derrière moi, Satan ! tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes !  » » (Matth.) ou « Mais lui, se retournant et voyant ses disciples, admonesta Pierre et dit :  » Passe derrière moi, Satan ! car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes !  » » (Marc.). D’autres traductions de la Bible utilisent d’autres termes que pensées. Chez Second, Fillion ou Crampon, ce sera choses, dans la TOB vues.

Dans la Bible grecque, nous lisons simplement : τὰ τοῦ ϑεοῦ.

I Cor. 2, 11

զի ո՞ ոք ՛ի մարդկանէ գիտէ́ ինչ զմարդոյն, եթէ ոչ հոգի́ մարդոյն որ ՛ի նմա. նոյնպէս եւ ո́չ զա(ստուածո)յսն ոք գիտէ, եթէ ոչ հոգին ա(ստուածո)յ։

La BJ traduit : « Qui donc entre les hommes sait ce qui concerne l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, nul ne connaît ce qui concerne Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. »

Crampon : « Car qui d’entre les hommes connaît ce qui se passe dans l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. »

TOB : «  Qui donc parmi les hommes connaît ce qui est dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, ce qui est en Dieu, personne ne le connaît, sinon l’Esprit de Dieu. »

Dans la Bible grecque, nous lisons simplement : τὰ τοῦ ϑεοῦ.

Maintenant, si nous recherchons cette expression grecque ailleurs dans la Bible grecque, nous avons : « Rendez à César ce qui appartient à César, et à Dieu ce qui appartient à Dieu » = Τὰ Καίσαρος ἀπόδοτε Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ θεοῦ τῷ θεῷ. (Marc. 12, 13-17; Matth. 22,21; Luc. 20, 25)

Marc. 12, 17 : Պատասխանի ետ Յիսուս՝ եւ ասէ ցնոսա. երթայք տուք՝ զկայսեր, կայսեր, եւ զԱստուծոյ՝ Աստուծոյ։ եւ զարմացան ընդ նա։

Matth. 22, 21 : ասեն՝ կայսեր։ Յայնժամ ասէ ցնոսա. երթայք՝ տուք զկայսեր՝ կայսեր, եւ զԱստուծոյ՝ Աստուծոյ։

Luc. 20, 25 : Եւ նա ասէ ցնոսա. արդ՝ երթայք տուք զկայսերն՝ կայսեր։ եւ զԱստուծոյն՝ Աստուծոյ։


Trouver des synonymes

Quand je cherche des synonymes, j’utilise les services de trois sites :

  • le Dictionnaire Électronique des Synonymes (DES) auquel est adossé un espace sémantique très intéressant (prendre celui qui est en test),
  • le site synonymo.fr qui donne aussi les antonymes,
  • le site synonymes.com qui offre aussi d’autres outils,
  • et le CNTRL qui offre le plus de services avec antonymes, morphologie, lexicographie, étymologie, proxémie et concordance.

Ces services sont très utiles lors du développement de taxonomies, thésaurus ou ontologies car ils permettent de foisonner, mais aussi d’éviter des ambiguïtés.


Manuel élémentaire d’arménien classique

Le Manuel élémentaire d’arménien classique d’Antoine Meillet est désormais disponible en français. Traduit de l’allemand par Gabriel Képéklian, avec une préface de Charles de Lamberterie, il a été publié par les Editions Lambert-Lucas.

Couverture

L’arménien est enseigné en France depuis la toute fin du XVIIIe siècle. Le décret du 10 germinal an III (30 mars 1795) « établi[t] dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale une école publique, destinée à l’enseignement des langues orientales vivantes » dont « les professeurs composeront en français la grammaire des langues qu’ils enseigneront ». Jacques Chahan de Cirbied, premier titulaire de la chaire, publie en 1823 en français une grammaire arménienne qui n’a plus de nos jours qu’une valeur historique. En 1883, Auguste Carrière, quatrième titulaire de la chaire, traduit de l’allemand la grammaire de Max Lauer inspirée des grammaires traditionnelles arméniennes. Élève de Carrière dès 1887-1888, Antoine Meillet complète sa formation en 1888-1889 auprès de Heinrich Hübschmann et en 1890-1891 auprès des Pères Mékhitaristes de Vienne. Dans ce manuel paru en Allemagne et en allemand en 1913, il a décrit l’arménien
classique d’une façon restée inégalée.

Il n’existait jusqu’à ce jour de grammaire arménienne de référence qu’en arménien, en russe et en allemand. Un siècle après sa première édition, la traduction française de l’Altarmenisches Elementarbuch de Meillet met enfin la description de l’arménien classique à la portée des lecteurs francophones.



Deux vidéos intéressantes sur des manuscrits grecs exceptionnels

  • Les Sacra parallela de Jean Damascène, théologien syriaque. Ce manuscrit du IXe siècle, grec 923, est présenté par Christian Förstel, conservateur en chef au département des Manuscrits, service médiéval de la BnF, et Jannic Durand, conservateur général, du musée du Louvre. Ce manuscrit a été numérisé, il peut être consulté en ligne. (Plus)
  • Les Homélies de Grégoire de Naziance. Le manuscrit grec 510, daté de 880, avait pour commanditaire Basile 1er. Il est aussi présenté par Christian Förstel, et Leslie Brubaker, directrice du Center for Byzantine, Ottoman and Modern Greek Studies de l’université de Birmingham. Ce manuscrit a été numérisé, il peut être consulté en ligne.

Les vidéos ont été réalisées par l’Institut national du patrimoine.


Une petite note sur le système de numération de l’arménien classique

Toutes les lettres de l’alphabet de l’arménien classique participent au système de numération classique. Les 36 lettres divisées en 4 fois 9 lettres consécutives permettent de représenter les unités, les dizaines, les centaines et les milliers.

 

ա 1 | ժ 10 | ճ 100 | ռ 1000
բ 2 | ի 20 | մ 200 | ս 2000
գ 3 | լ 30 | յ 300 | վ 3000
դ 4 | խ 40 | ն 400 | տ 4000
ե 5 | ծ 50 | շ 500 | ր 5000
զ 6 | կ 60 | ո 600 | ց 6000
է 7 | հ 70 | չ 700 | ւ 7000
ը 8 | ձ 80 | պ 800 | փ 8000
թ 9 | ղ 90 | ջ 900 | ք 9000

 

Ce système de numération arménienne est à rapprocher de celui de l’hébreu. Les 27 lettres de l’alphabet sont divisées en 3 séries de 9 lettres consécutives représentant les unités, les dizaines et les centaines.

 

א 1 | י 10 | ק 100
ב 2 | כ 20 | ר 200
ג 3 | ל 30 | ש 300
ד 4 | מ 40 | ת 400
ה 5 | נ 50 | ך 500
ו 6 | ס 60 | ם 600
ז 7 | ע 70 | ן 700
ח 8 | פ 80 | ף 800
ט 9 | צ 90 | ץ 900

 

On note l’absence du zéro dans les deux systèmes.


Les nombres dix-sept à dix-neuf en arménien classique

En arménien classique, les déterminants numériques cardinaux se déclinent sans suivre de règle précise et uniforme.

Le grand grammairien comparatiste Antoine Meillet écrivait dans Altarmenisches Elementarbuch (Ed. Carl Winter, 1913, §77) : « Les quatre premiers adjectifs cardinaux sont toujours déclinés, même lorsqu’ils sont placés devant un mot ». Un peu plus loin (§78), il précisait : « Les nombres de ‘cinq’ à ‘dix’ restent toujours invariables au nom. acc. sg. հինգ ‘5’, վեց ‘6’, եւթն ‘7’, ութ ‘8’, ինն ‘9’, տասն ‘10’. Dans les autres cas, ils se déclinent en partie, presque uniquement lorsqu’ils sont placés après un substantif ; on a ainsi : gén. dat. abl. հնգից, վեցից, եւթանց, ութից, ըննից, տասանց, instr. հնգաւք, վեցիւք, եւթամբք, etc. Les autres nombres restent généralement invariables et se déclinent aux mêmes cas indiqués ci-dessus (donc pas au nom. acc.) ». Les nombres de onze à seize sont des mots composés մետասան, երկոտասան, երեքտասան, չորքտասան, հնգետասան, վեչտասան. Leur déclinaisons est partielle elle aussi : gén. dat. abl. մետասանից, երկոտասանից, etc. Meillet mentionne alors les nombres de dix-sept à dix-neuf en en donnant la forme en plusieurs mots mais il n’en dit pas plus : եւթն եւ տասն, ութ եւ տասն, ինն եւ տասն.

En 1936, lorsqu’il publie sa Grammaire comparée de l’arménien classique (Imp. des PP. Mkhitaristes, Vienne), dans sa description des noms de nombre (§70, p. 99-101), il ne dit rien des nombres de dix-sept à dix-neuf.

Il faut donc aller à la source des manuscrits pour savoir ce qu’il en est pour ces trois nombres. Le corpus que forme la Bible arménienne connue sous le nom de Zohrab (Venise, 1805) est le lieu idéal d’une investigation dont voici les résultats.

Dix-sept

  • En un seul mot
    • Accusatif pluriel – 2 Roi 7,1 : ամս եւթնուտասն (dix-sept ans)
  • En plusieurs mots
    • Accusatif pluriel – Gn 47,28 : եկաց յակոբ յերկրին եգիպտացւոց ամս եւթն եւ տասն (Jacob vécut dix-sept ans au pays d’Égypte)
    • Accusatif pluriel – Jr 32,9 : եւթն սիկղ եւ տասն արծաթոյ (dix-sept sicles d’argent)
  • Dérivé
    • Adjectif Gn 37,2 Յովսէփ եւթնուտասնամեայ էր (Joseph avait dix-sept ans)

Dix-huit

  • En un seul mot
    • Accusatif pluriel – Jg 3,14 ; Lc 13,11 : ամս ութուտասն (dix-huit ans)
    • Nominatif pluriel – Lc 13,4 : Կամ նոքա ութուտասանքն (ou eux, les dix-huit personnes)
    • Accusatif pluriel – Lc 13,16 : ութուտասն ամ
    • Génitif pluriel – 2 Roi 24,8 : Որդի ամաց ութուտասնից էր յովաքիմ (Joiakîn était un fils de dix-huit ans)
  • En plusieurs mots
    • 1 Roi 7,15 ութ եւ տասն կանգուն (dix-huit coudées)
  • Dérivé
    • Le dérivé ութուտասնամեայ (adj. de 18 ans) est mentionné par le NBHL, mais nous n’avons pas de témoin

Dix-neuf

  • En un seul mot
    • Nominatif singulier – Jr 52,12 : այն ամ իննուտասն էր (c’était en la dix-neuvième année)
  • En plusieurs mots
    • Nominatif pluriel – Jos 19,38 : քաղաքք ինն եւ տասն (dix-neuf villes)
    • Accusatif pluriel – 2 Sa 2,30 : ինն եւ տասն առն (dix-neuf hommes)
  • Dérivé
    • Le dérivé իննուտասնամեայ (adj. de 19 ans) est mentionné par le NBHL, mais nous n’avons pas de témoin

En conclusion

Il ressort que ces nombres sont soit formés d’un unique mot (ex. եւթնուտասն) soit de plusieurs (ex. եւթն եւ տասն), lesquels ne sont pas toujours contigus. Quand ils s’écrivent en plusieurs mots, seul le dernier, տասն, se décline. Certains dérivés du nom de ces nombres sont constitués d’un seul mot.

NBHL : Աւետիքեան, Սիւրմէլեան, Աւգերեան, Նոր բառգիրք հայկազեան լեզուի, (Gabriēl Awetikʻean, Khachʻatur Siwrmēlean, Mkrtichʻ Awgerean, Nor baṙgirk’ haykazean lezowi, nouveau dictionnaire de langue arménienne), Venise, 1836-1837. 2 vol., 1140 et 1067 p.

Le plus long verset de la Zohrab

La plupart du temps les versets sont constitués d’une unique phrase et ne dépassent guère trois lignes. Ils subdivisent les chapitres des livres. En les numérotant, les imprimeurs ont offert aux lecteurs des repères faciles.

Dans la Bible arménienne publiée en 1805 à Venise par le P. Zohrab, nous trouvons un verset particulièrement long. C’est le 5e verset du deuxième chapitre du livre de Judith.

ՅՈՒԴԻԹ – ԳԼ(ՈՒԽ) Բ՜.
(5) Եւ եղեւ իբրեւ կատարեաց զխորհուրդս զայս, կոչեաց նաբուքոդոնոսոր արքայ ասորեստանեայց զհողեփեռնէս զսպարապետ ա(մենայ)ն զօրաց իւրոց՝ եւ ասէ ցնա. Ա́յսպէս ասէ արքայ մեծ՝ տէ́ր՛ի վ(ե)ր(այ) ա(մենայ)ն երկրիս. ահաւասիկ դու ելանիցես առաջի երեսաց իմոց, եւ ընտրեսցես առցես դու ընդ քեզ որք յուսացեալ են ՛ի զօրու(թ)ի(ւն)ս իւրեանց, հետեւակս հազարս հարիւր քսան. եւ բազմութի(ւն) յոյժ հեծելոց բեւրս երկոտասան։ եւ ելցես դու ընդ կողմն արեւմտից. քանզի ապա́խտ արարին զբանիւք հրամանաց իմոց։ Եւ պատուիրեսցես ն(ո)ց(ա), զի պատրաստեսցեն զերկիրն եւ զջուրսն. զի ելանե́մ ես բարկութ(եամ)բ իմով ՛ի վ(ե)ր(այ) ն(ո)ց(ա), եւ ծածկե́մ զերեսս ա(մենայ)ն երկրի, եւ առնեմ կոխա́ն ոտից զօրու(թեամ)բ իմով, եւ մատնեցից զն(ո)ս(ա) ՛ի յափշտակութի(ւն) ա(մենայ)ն զօրաց իմոց. եւ վիրաւորք ն(ո)ց(ա) լցցեն զձորս եւ զծործորս իւրեանց, եւ գե́տք խաղասցեն յարենէ ն(ո)ց(ա). եւ ածի́ց ես զգերութի(ւն) ՛ի վերայ ն(ո)ց(ա) ՛ի ծագաց երկրէ։ Եւ դու ելանիցես պատիցե́ս պաշարիցե́ս ինձ զսահմանս ն(ո)ց(ա). եւ ապա մատնիցեն քեզ զանձինս իւրեանց. եւ պահիցես ինձ զն(ո)ս(ա) յաւուր նեղու(թ)ե(ան) եւ կշտամբանա́ց ն(ո)ց(ա)։

(http://titus.uni-frankfurt.de/texte/etcs/arm/zohrab/armat/armat458.htm)


Comment utiliser plusieurs triplestores dans Datalift

En standard Datalift utilise deux triplestores

Le premier est le triplestore interne, celui où sont publiées toutes les sources converties en RDF. C’est le 3e étage de l’ascenseur de données Datalift. La vocation de cet espace est d’être utilisé pour les travaux intermédiaires. Le second est le triplestore externe, c’est dans celui-ci que sont publiées les données finalisées et donc prêtes pour être exploitées par les destinataires d’un projet d’élévation de données.

Détaillons un peu. Si vous devez relier plusieurs sources Open Data, vous commencerez par les ajouter comme sources dans un projet Datalift. Puis vous convertirez chacune d’elle en RDF et les publierez dans le triple store interne. Lorsque vous les aurez interconnectées pour produire un unique jeu de données liées, du linked data ou du linked open data, vous publierez ce résultat dans le triple store externe.

Cette dernière opération est réalisée en utilisant le module « Publication vers le RDF store public ».

On trouve dans le répertoire C:\Users\{vous}\AppData\Roaming\Datalift\conf, le fichier de paramètres « datalift-application.properties » où sont placées les caractéristiques de ces deux triplestores. Leurs noms sont réservés : « data » pour le triplestore public , « internal » pour le triplestore interne (ou privé). Il vous est possible de leur donner le libellé de votre choix. Par exemple :

internal.repository.label = Triple Store interne

Datalift permet aussi d’utiliser plus de deux triplestores

Attention : ceci est possible à partir de la version 0.8.1j.

Abordons cet aspect dans le cas où vous utilisez un PC sous Windows et des triplestores gérés par le Workbench de Sesame. C’est le cas standard si vous avez téléchargé Datalift (www.datalift.org) et ne l’avez pas modifié.

Commencez par récupérer le fichier « openrdf-workbench.war », il s’agit du war qui contient, comme son nom l’indique, le workbench de l’openRDF de Sesame. Dans le site http://rdf4j.org/ allez dans la section réservée au téléchargement de Sesame et prenez la version 2.7.3. Dans le fichier openrdf-sesame-2.7.3-sdk.zip obtenu, vous allez trouver, en le dézippant, le war recherché.

Maintenant, avant de lancer Datalift, placez le fichier « openrdf-workbench.war » dans le répertoire .\Datalift\webapps où se trouve déjà « datalift.war » et « openrdf-sesame.war ». Lancez maintenant Datalift.

Vous disposez ainsi de l’interface d’administration de Sesame et vous pourrez agir directement sur vos triplestores. Pour y accéder, l’URL locale est :

http://localhost:9091/openrdf-workbench/

Créer un nouveau triplestore

Vous allez maintenant pouvoir créer un nouveau triplestore.

  • Dans le navigateur, ouvrez la page http://localhost:9091/openrdf-workbench/
  • Cliquez « new repository »
  • Donnez le type « In Memory Store »
  • Cliquez sur Next
  • Donnez maintenant un nom au nouveau triplestore (par exemple « NewTS ») et un intitulé.
  • Laissez « Persist » à « Yes »
  • Donnez la valeur « 1000 » à « Sync Delay »
  • Cliquez sur Create

Paramétrer le nouveau triplestore

  • Allez dans le répertoire C:\Users\{vous}\AppData\Roaming\Datalift\conf
  • Ouvrez le fichier « datalift-application.properties »
  • Allez dans la section des repositories
  • A la ligne de la clef « datalift.rdf.repositories », ajoutez le nom du nouveau triplestore après une virgule.

Par exemple :

datalift.rdf.repositories       = data, internal, newtriplestore

  • Puis ajouter la clef repository.url de ce nouveau triplestore en lui spécifiant le nom que vous lui avez donné dans le workbench sesame.

Par exemple, avec l’ID donné plus haut, c’était NewTS,

newtriplestore.repository.url       = \

http://localhost:${datalift.port}/openrdf-sesame/repositories/ NewTS

  • Si ce doit être un triple externe, spécifiez-le comme ceci

newtriplestore.repository.public     = true

  • Et donnez-lui pour finir un intitulé, celui qui apparaîtra dans le SPARQL Endpoint de Datalift. Par exemple :

newtriplestore.repository.label     = Mon Store

Relancer Datalift

  • Stoppez et relancez Datalift
  • Veillez, le cas échéant, à bien vider le cache de votre navigateur.

Utilisation des Triples Stores internes

Datalift ne peut publier que dans un seul TS interne. En revanche, si vous avez plusieurs TS interne, vous pouvez requêter dans celui de votre choix en l’indiquant dans le SPARQL endpoint. Si vous souhaitez publiez dans un autre TS interne, vous devez stopper Datalift, modifier le fichier de configuration et redémarrer Datalift.

Utilisation des Triples Stores externes

Lorsque vous publiez une source dans un triple store externe, s’il y en a plusieurs, Datalift attend que vous indiquiez lequel. Comme pour les TS internes, vous pouvez requêter dans le TS externe de votre choix en l’indiquant dans le SPARQL endpoint.

Pour en savoir plus, pourquoi ne pas devenir membre de l’association Datalift et suivre la user-list ?

 


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