Le point 0, c’est l’ouverture de la toute première page web au monde le 6 août 1991 : http://info.cern.ch/
Le Web 1.0 peut être caractérisé par le petit nombre de rédacteurs ou contributeurs en regard du nombre très élevé de lecteurs. A tel point que l’on peut schématiser avec une relation du type « 1 vers n », c’est-à-dire »un producteur pour n lecteurs ». C’est l’ère finissante de la pure logique consommatrice.
Le Web sémantique et le Web social appartiennent plus à la R & D qu’au monde industriel ou domestique. Ils convergent vers un Web sémantico-social ou socio-sémantique qui préfigurent le Web 2.0.
Le Web 2.0 répond à un besoin de relation de type »n vers n ». Tout le monde peut entrer en relation avec tout le monde. Les modalités collective, participative, collaboratrice, coproductive y sont naturelles.
Mais il demeure un web caché, une zone qui résiste à la visite, à tous surfs … et est nettement plus vaste qu’un village gaulois. L’analogie astronomique donnerait au web caché la figure de matière noire.