Je poursuis mon investigation des apports du web 2.0 pour des sujets qui peuvent être très éloignés comme l’étude d’une langue, de la culture, de la littérature d’une nation. Je dis « éloigné » car ce sont des thèmes universitaires et scientifiques et que le web 2.0 semble être fait, dans l’entreprise 2.0, pour des usages plus concrets … Bon, trêve de philosophie : « le monde se décompose en faits » disait Wittgenstein (Cf. Tractatus 1.2), et c’est un fait que le web 2.0 est un ouvroir … du monde !
J’étais à la recherche d’articles de K.J. Basmadjian sur les inscriptions arméniennes d’Ani. Et en tirant les liens des grandes bibliothèques scientifiques (KVK ; BNF Opale plus ; Sudoc ; worldcat ; etc.), je suis tombé sur Scribd. Connaissez-vous Scribd ?
Pour faire simple, Scribd est au document ce que Flickr est à la photo. On crée son compte, on dépose des livres ou des articles qu’on a numérisés et pour lesquels on s’est assuré qu’il n’y ait pas problème juridique pour la mise à dispo. On peut encore créer des groupes, inviter des personnes à prendre part à ces groupe, etc.
J’ai donc créé un groupe pour y référencer les ouvrages déjà présents dans Scribd et qui traitent d’arménologie. Les documents deviennent des objets sociaux de première catégorie. Prochaine étape ? J’espère trouver encore plein d’autres moyens 2.0 pour faire du bon travail de recherche universitaire. Avez-vous des idées à me suggérer ?