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Web 2.0 et accomplissement

Mc Clelland énonce sa théorie du besoin de réalisation en 1961.

Il cherchait à expliciter ce qu’implique l’accomplissement. Il a proposé de le décomposer en 3 besoins ou facteurs d’impulsion fondamentaux. Pour y parvenir, il s’est appuyé sur des mesures faites à partir du Thematic Apperception Test (il s’agit d’un test projectif).

Le besoin d’accomplissement ou de réalisation

Il est présent chez les individus réfléchissant sur le sens  de leur vie, sur ce qu’elles vont en faire, sur les bonnes stratégies pour y parvenir. La lecture Web 2.0 de ce besoin est claire. Les techno du Web s’étant beaucoup simplifiées, il est tellement plus facile de créer maintenant.

Le besoin de pouvoir ou d’influence

Il caractérise les individus qui passent l’essentiel de leur temps à réfléchir à l’influence et au contrôle qu’ils ont sur les autres. On le rencontre chez les responsables politiques, mais aussi maintenant chez des personnes ou des groupes web’influents. La lecture Web 2.0 est immédiate ;-)

Le besoin d’affiliation

Les personnes qui souhaitent le satisfaire sont celles qui passent une bonne partie de leurs temps à réfléchir sur la façon de développer des relations amicales avec les autres membres de l’organisation. Pour combler ce besoin, elles nouent des relations. Transposé en Web 2.0, cela nous conduit sur les forums, les wikis, les blogs, tous les lieux d’interaction devenus si nombreux.

Voilà peut-être pourquoi nos politiques sont tellement web’actifs depuis quelques temps !!! Le Web n’est-il pas devenu la nouvelle agora de notre monde ?

Qui est Mc Clelland ?

David McClelland est un psychologue américain. Il est professeur à l’université Harvard entre la fin des années 1960 et le début de 1970. Il est fondateur de la firme Hay-McBer. Son article Testing for Competence Rather than for Intelligence, paru en 1973 dans American Psychologist, est une contribution majeure. Les psychologues avaient recours aux tests pour mesurer l’intelligence. Avec Mc Clelland, on va maintenant mesurer les compétences ! La différence est considérable.


La loi de Brooks : Retard sur projet logiciel

Ajouter des ressources à un projet déjà en retard, le retardera encore.

L’opinion de Brooks est que les difficultés de réalisation des logiciels se divisent en difficultés accidentelles (langages de programmation et systèmes laborieux et malaisés à utiliser) et en difficultés essentielles (inhérentes à la production de logiciels). Or, selon lui, les difficultés accidentelles ont déjà été en grande partie éliminées, par exemple par l’adoption de langages de haut niveau; il n’y aura donc pas dans le futur de nouveaux progrès permettant de gains importants de productivité.

Il cite ensuite un certain nombre de technologies présentées comme devant révolutionner l’industrie logicielle (le langage Ada, la programmation orientée objet, etc.) et explique que si ces technologies permettent encore de diminuer les difficultés accidentelles de la programmation, elles ne peuvent pas pour autant supprimer les difficultés essentielles.

Le proverbe souvent cité pour exprimer cette idée est « Neuf femmes ne font pas un enfant en un mois ».

Qui est Brooks ?

Frederick Brooks (né le 19 avril 1931) a été chef de projet du OS/360, l’un des projets les plus chers et ayant pris un des plus important retard de l’histoire de l’informatique (cela faillit mettre en difficulté considérable la société IBM). Grace au pilotage de Brooks, IBM a pu livrer l’un des ordinateurs les plus performants qui soient.

En 1999, Brooks a reçu le prix Turing pour ses contributions en « architecture des ordinateurs, systèmes d’exploitation et logiciels ». Il est aussi connu pour son livre « Le Mythe du mois-homme ». Cet ouvrage raconte son expérience du développement informatique, basée sur le développement d’OS/360.


La base de données bibliographiques arméniennes de la SEA

Si vous cherchez un livre sur un sujet en lien avec les langues ancienne ou moderne de l’Arménie, son histoire, sa culture et encore bien d’autres thèmes arménologiques, la Société des Etudes Arméniennes a mis à votre disposition une base de données que vous pouvez consulter ici. Ce projet de bibliographie arménologique internationale dynamique en ligne a reçu le nom du monastère d’Amaras. Ce monastère a été fondé au IVe siècle par saint Grégoire l’IIuminateur. Il est l’un des plus vieux monuments chrétiens. Mesrop Machtots y a ouvert la première école arménienne.

Vous pouvez ici accéder en français, en anglais ou en allemand avec un compte invité. Vous pourrez consulter la base, vous pourrez aussi y contribuer en remplissant une nouvelle fiche (saisie).


Hiérarchie de Maslow : Web 2.0, un Web plus motivant

La théorie de la hiérarchisation des besoins de Maslow permet d’expliquer la motivation par une pyramide des besoins constituée de cinq niveaux.

Par ordre de satisfaction des besoins, il y a d’abord trois niveaux inférieurs :

  • besoins physiologiques,
  • besoins de sécurité,
  • besoins sociaux

et deux niveaux supérieurs :

  • besoins d’estime,
  • besoins de réalisation de soi.

Pyramide de Maslow

Très utilisée en marketing (approche du positionnement des produits ou services), elle est aussi pertinente lorsqu’il s’agit d’analyser des pratiques et des usages. En segmentant la question initiale en cinq approches thématiques précises, il est plus facile d’analyser la motivation.

Si nous appliquons cette théorie aux différences entre le Web 1.0 et le Web 2.0, il me semble que c’est ce dernier qui ressort gagnant, en d’autres termes, qui est le plus motivant. Le Web 2.0 satisfait spécifiquement 3 besoins sur 5, ceux de niveaux supérieurs.

Besoins physiologiques

Le web ne répond pas à priori à ces besoins ;-)

Besoins de sécurité

Le web est un lieu où on se sent en sécurité. On se déplace partout dans le vaste monde virtuel sans sortir de chez soi !

Besoins sociaux

Le Web 2.0 a cet avantage sur le Web 1.0 d’offrir beaucoup plus de possibilités de sociabilité. Il favorise la création et l’appartenance à des communautés, les services d’échanges entre internautes, … Il permet à chacun de pouvoir participer aux forums, de donner son avis sur un article, … (Cf. la loi de Metcalfe et son corrolaire).

Besoins d’estime

Plus que le Web 1.0, le Web 2.0 permet à l’internaute de sortir de l’anonymat, de faire valoir ses réalisations. La course à l’audience sur le Web … vous savez le compteur en bas de page et tous ses avatars qui permettent de vérifier qu’on est lu et reconnu sur la toile. Le référencement « à la papa » est en train d’évoluer à tel point que cela inquiète même les institutionnels qui observent que de nouveaux pouvoirs émergent. Il se crée de nouveaux réseaux qui peuvent devenir vite très efficaces … vous pouvez aller par exemple du côté des buzz pour vous en convaincre. Ce besoin d’estime est décidément très Web 2.0.

Besoins de réalisation de soi

Avec le Web 2.0 l’internaute peut publier son blog, son wiki. Il peut aussi participer à des grands projets (encyclopédies, développements, …). Avec le Web 1.0, l’internaute n’était souvent qu’un spectateur, un consommateur.

Qui est Maslow ?

Abraham Maslow (1908-1970) est un psychologue américain d’origine russe. Il est essentiellement connu pour ses travaux sur les motivations de l’homme.


Web 2.0, où est la rupture ?

Les articles sont toujours plus nombreux sur ce fameux Web 2.0 et chacun s’interroge sur la différence entre le web d’avant et le web de maintenant, entre le vétéro-web et néo-web … bref entre web 1.0 et web 2.0. Alors essayons d’y voir clair.

Considérons les choses simplement, sans nous laisser entraîner par les web-agitateurs (tiens, ça rime avec quoi ?).

  • La technologie n’a pas changé. Vous avez toujours un ordinateur, un clavier, une souris … Ce n’est pas de ce côté qu’il faut chercher.
  • L’accès à Internet n’a pas changé. Vous avez le même abonnement au même fournisseur d’accès, le même navigateur, vos favoris sont toujours vos favoris … Ce n’est pas non plus de ce côté là qu’il faut chercher.
  • Les sites que vous visitez ont toujours une page d’accueil, des liens, du texte, des images … Bon alors, c’est quoi ce web 2.0 ? Où se manifeste t-il ?

Si tout le monde en parle, c’est qu’il existe. Et si le web 2.0 était le web de Monsieur Jourdain, vous savez le personnage de Molière qui faisait de la prose sans le savoir.

Ce n’est pas du côté de la technique qu’il faut se tourner pour répondre à notre question. Tout est dans les usages. Si vous êtes entré dans le web 2.0 alors votre rapport au web est en train de changer. Passons aux exemples, ils sont plus parlant que tous les discours, que toutes les conférences.

Dans le proto-web, les possibilités de créer des sites, de rédiger et de mettre en ligne des contenus originaux, étaient peu nombreuses et nécessitaient de réelles compétences informatiques. Aujourd’hui, le simple fait que vous lisez ces lignes, vous démontre que nous sommes dans un autre rapport entre rédacteur et lecteur. Je rédige un article dans mon blog et vous le lisez. Tout à l’heure, ce sera peut-être vous qui écrirez dans votre blog, ou qui mettrez un commentaire à cet article et je vous lirai.

Avec le web 2, on est en relation, on est 2. C’est notre humanité, notre côté social ou relationnel qui est honoré.

Avec le web 1, nous étions les lecteurs d’un web plus difficilé d’accès, plus réservé aux rédacteurs initiés.

La rupture est dans le passage du sens unique à la relation.


Métaphysique des toiles

Le point 0, c’est l’ouverture de la toute première page web au monde le 6 août 1991 :  http://info.cern.ch/

Le Web 1.0 peut être caractérisé par le petit nombre de rédacteurs ou contributeurs en regard du nombre très élevé de lecteurs. A tel point que l’on peut schématiser avec une relation du type « 1 vers n », c’est-à-dire  »un producteur pour n lecteurs ». C’est l’ère finissante de la pure logique consommatrice.

Le Web sémantique et le Web social appartiennent plus à la R & D qu’au monde industriel ou domestique. Ils convergent vers un Web sémantico-social ou socio-sémantique qui préfigurent le Web 2.0.

Le Web 2.0 répond à un besoin de relation de type  »n vers n ». Tout le monde peut entrer en relation avec tout le monde. Les modalités collective, participative, collaboratrice, coproductive y sont naturelles.

Mais il demeure un web caché, une zone qui résiste à la visite, à tous surfs … et est nettement plus vaste qu’un village gaulois. L’analogie astronomique donnerait au web caché la figure de matière noire.


La loi de Bell : Classes d’ordinateur

Formulée en 1972, cette loi s’applique aux classes d’ordinateur. Elle décrit comment ces classes se forment et évoluent. A chaque nouvelle classe correspondent de nouvelles applications qui contribuent à créer de nouveaux marchés, voire de nouvelles industries.

Portée par les progrès de la technologie des semi-conducteurs (processeur, stockage, interfaces, réseaux et périphériques) une nouvelle classe d’ordinateur (plateforme) apparaît à chaque nouvelle décennie pour servir de nouveaux besoins.

Bell considère que cette loi est un corollaire de la loi de Moore (le nombre de transistors double tous les 18 mois). Mais à cette différence que toute une nouvelle classe d’ordinateur est réalisée à l’aide de composants dont le prix est moindre que ceux de la technologie précédente.

Qui est Bell ?

Gordon Bell, né en 1934, est un ingénieur de premier plan. Il a été à la direction de Digital Equipment Corporation (DEC). Dans les années 80, il a conçu plusieurs PDP et a supervisé le développement du VAX.


La loi de Moore : Doublement programmé

Le nombre de transistors et de résistances sur un chip double tous les 18 mois.

Formulée en 1965 alors qu’il n’y avait qu’approximativement 60 objets sur un microprocesseur, 40 ans plus tard, cette loi reste valide : Intel place 1.7 million de transistors sur son microprocesseur Itanium.

En 1975, Moore a étendu les 18 mois à 24 mois. Plus récemment, il a déclaré que le coût d’une usine de semi-conducteur double avec chaque génération de microprocesseur.

La loi de Moore est essentielle, en effet, elle s’applique dans plusieurs domaines de l’informatique de façon pertinente. Serait-elle l’une des plus fondamentales ?

Appliquée au stockage

En 10 ans : capacité de stockage multipliée par 100

Appliquée au capacité d’adressage

Tous les 18 mois, il est nécessaire de disposer d’un bit d’adressage supplémentaire

Avec 16 bits en 1970, il en fallait 40 en 2000

On aura donc le 64 bits qui sera définitivement la réalité en 2020-2030

Qui est Moore ?

Gordon Earle Moore, né en 1929 à San Francisco, est d’abord connu pour être le co-fondateur de l’entreprise Intel. C’est en 1965, le 19 avril pour être précis, qu’il publie dans la revue Electronics Magazine la célèbre loi.


La loi de Gates : Inertie logicielle

La loi dite de Gates stipule que « la vitesse d’exécution d’un logiciel est divisée par deux tous les 18 mois. » Cette loi est souvent citée en référence à la loi de Moore dont elle est comme un pastiche. Bill Gates n’a jamais dit que cette loi était de lui.

En termes simples, cette loi est aussi présentée comme annulant les gains promis par la lo de Moore. Sa formulation est alors « la vitesse efficace d’un logiciel diminue dans le même rapport qu’augmente sa taille à l’installation, annulant ainsi le bénéfice de la loi de Moore. »

Qui est Gates ?

Bill Gates est né à Seattle dans l’état de Washington aux États Unis le 28 octobre 1955. Il fonde en 1975, à l’âge de 20 ans, avec Paul Allen, la société de logiciels de micro-informatique Micro-Soft, renommée plus tard Microsoft. Son entreprise a conçu les systèmes d’exploitation MS-DOS puis Windows avant de se diversifier dans d’autres applications et logiciels serveurs.


La loi de Roberts : Rapport Performance / Prix

Le rapport performance / prix des systèmes double pour une technologie donnée à intervalle de temps constant.

Les valeurs de cette durée de référence, caractéristique de la technologie sont les suivantes :

  • pour la technologie des relais mécaniques, elle est de 26 trimestres,
  • pour la technologie de l’électronique discrète (tube, transistor), elle est de 9 trimestres
  • et pour la technologie actuelle (microprocesseur), elle est de 4 trimestres.

Ce qui est dénommé performance dans cette loi est de la forme :

  • (nombre d’opérations par seconde) * (nombre de bits par opération).
Quant au prix, il s’agit de celui du système dans son ensemble sur 3 ans.

Qui est Roberts ?

Larry Roberts, né en 1937, a travaillé sur le premier IMP (Interface  Message Processor). L’UCLA est livré en août 1969 et un mois plus tard le SRI. C’est avec la connexion de ces deux premiers équipements que naît concrètement Arpanet.

Cet ingénieur a été le directeur et le principal architecte du réseau expérimental de l’ARPA. C’est pour cela qu’il est surnommé le père de l’ARPANET. Il conçut et écrit les spécifications du réseau et supervisé tous les travaux de 1966 à 1973. A cette date, il écrit le tout premier logiciel de messagerie électronique.


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