Rétroactions positives : avantage aux standards

Voyons pourquoi la loi de rétroactions positives favorise les standards technologiques. Un des facteurs de satisfaction de R.P. est l’effet d’entraînement (boule de neige) : si j’utilise la même technologie que les autres alors mon potentiel de communication avec autrui s’en trouve augmenté. C.Q.F.D.

Et comme les R.P. conduisent à la sélection entre offreurs, à cause d’une masse critique qu’il faut atteindre pour exister, il est clair que les offreurs qui auront choisi les standards seront privilégiés par rapport aux autres. Il n’y a aucun intérêt à développer des formats propriétaires et à s’y enfermer ! Sauf si on est un gros, un incontournable. Mais alors, le format propriétaire devient une norme de fait, un standard de facto. C.Q.F.D.

XML fête ses 10 ans … Son histoire illustre bien mon propos. Il n’y a pas un offreur du Web 2.0 qui oserait omettre XML dans son architecture, même si de nouveaux standards apparaissent.


La loi des rétroactions positives

Selon cette loi, d’abord formulée en économie, toute hausse de la demande entraine une hausse de l’offre, celle-ci stimule en retour la demande, et on reboucle … Norbert Wiener décrit les rétroactions positives en cybernétique. Dans le cadre de cette science, un système peut être défini comme un ensemble d’éléments en interaction. Ces interactions consistent en des échanges de matière, d’énergie, ou d’information. Parmi ces interactions, on distingue entre autres les rétroactions …

Si vous êtes de ceux qui ont lu mes autres articles dans la catégorie Codex informatica, vous trouverez une certaine similitude avec la loi de Bob Metcalfe.

Mais n’allons pas trop vite, cette loi (appelée aussi « de causalité circulaire ») ne s’applique pas n’importe comment. En effet, elle est inopérante dans un monde de concurrence pure et parfaite. D’une façon un peu triviale, on peut parler d’un effet boule de neige. Les rétroactions positives contribuent à des accumulations, à des concentrations de l’offre conduisant à un oligopole, voire un monopole. Je reprendrai dans un prochain article les conséquences de cette loi appliquée aux réseaux sociaux.

NB1 : une rétroaction est positive quand elle amplifie le phénomène.

NB2 : un oligopole = un marché avec très peu d’offreurs et beaucoup de demandeurs.

Qui était Norbert Wiener ?

Norbert Wiener est né le 26 novembre 1894 à Columbia, Missouri, États-unis. Il fait ses études à Harward où s’intéresse à la philosophie comme aux mathématiques et plus particulièrement à la logique mathématique. Il travaille en Angleterre avec Russel, en Allemagne avec Hilbert … mais doit rentrer aux Etats-Unis lorsqu’éclate la première guerre mondiale. Ce mathématicien américain, théoricien et chercheur en mathématiques appliquées, connu, entre autres, pour être le fondateur en 1948 de la Cybernétique, science du contrôle des systèmes, vivants ou non-vivants. Il meurt le 18 mars 1964 à Stockholm en Suède.


Réseaux sociaux : mauvaise performance et popularité ne seraient pas corrélés

Une étude récente de la société WatchMouse s’est penchée ces derniers jours sur les performances d’un très grand nombre de réseaux sociaux. La synthèse est un tableau où est mentionné un indice de performances (SPI – Site Performance Index) qui rend compte de la perception par l’utilisateur de la vitesse et de la disponibilité d’un site. Un SPI de 500 traduit de bonnes performances, 1000 une bonne moyenne et au-delà de 1500 c’est carrément mauvais.

A cette aune, l’étude délivre à Faceparty la meilleure note avec 303, à Yahoo 360° une note de 707, MySpace reçoit un 923, LinkedIn est moyen avec 1006 et très loin derrière, en dernière place, FaceBook traîne un 6629.

Ces résultats sont des plus surprenants pour ceux qui ont pris l’habitude d’analyser des sites web. Si la performance est un indicateur important, n’est-il donc plus aussi déterminant qu’avant ? Il sera intéressant de lire d’autres études sur le thème de la performance dans le monde du Web 2.0.


Sans portabilité, le réseau social existera-t-il demain ?

La portabilité des données des membres des réseaux sociaux est le grand défi que ces derniers ont à relever pour exister demain. En effet, qui voudrait être membre d’un réseau social duquel il ne pourrait pas extraire ses données personnelles ainsi que son carnet de contacts, toutes ces informations patiemment saisies ? Les réseaux sociaux qui ne feront pas l’effort de la portabilité seront rapidement délaissés s’ils ne s’ouvrent pas. Leurs membres ne se feront pas avoir deux fois. Le surfer 2.0 est intelligent, pas vrai !

Donc les « gros » du monde des réseaux sociaux l’ont compris, poussés par leurs utilisateurs qui savent manifester de plus en plus leur mécontentement (j’ai du mal à croire que les réseaux sociaux auraient cherché à mettre en œuvre la portabilité d’eux-mêmes).

L’initiative DataPortability leur donne l’occasion de s’y atteler. Elle fédère déjà des MySpace ou Yahoo est maintenant rejointe par Plaxo (toujours en vente aux enchères), Facebook (dénoncé il y a très peu de temps par Robert Scoble, un blogueur américain par ailleurs membre de DataPortability pour le compte de PodTech) et Google.

Concrètement, après les annonces, comment cela se traduira-t-il ? Wait and see … mais pas trop longtemps.


Twine : encore un réseau social !

Et oui, encore un réseau social. Tous les jours, on apprend la naissance d’un nouveau réseau encore plus ceci, encore plus cela. Alors, pour ne pas manquer l’exceptionnel, on se précipite … (réflex conditionné du consultant ?) … on regarde, on essaye de comprendre (ah oui, c’est en anglo-américain), on essaye de se faire une idée quoi.

Alors voilà, ce matin, je lis qu’un nouveau réseau social est né. Je me précipite avec les rois mages du web pour aller voir l’enfant et lui offrir de la mire et de l’encens (je vous laisse faire les analogies de rigueur ;-) ) Donc, ce matin, on m’apprend qu’un « Twine » est visible …

Mais là, ça commence très mal :

  • Le site est en anglo-américain intégral : le réseau serait-il limité aux seuls locuteurs de cette langue ? (Cette remarque n’a rien contre ladite langue et ses locuteurs).
  • On est obligé de s’enregistrer si on veut pouvoir découvrir le minimum du site et ses services. Sinon, on a accès à une seule page d’introduction et à la revue de presse. Comment dois-je comprendre cette présentation si réduite ? Voilà un réseau qui affiche tout de suite la couleur. Si vous êtes dans le réseau, parlera-t-on de vous dans la presse ? Mais, un réseau, ce ne serait pas plutôt autre chose ? Je préfèrerai en savoir plus sur les fonctionnalités, la philosophie du site, ses ambitions …
  • Bon, aller, je vais faire l’effort de saisir un profil pour recevoir une invitation à pouvoir jouer avec le nouveau joujou.
  • Dans le formulaire de saisie de l’enregistrement, je perd le curseur, bizarre … (ce formulaire est dans une popup).
  • Puis, plouf, la popup disparaît et on n’a pas avancé d’un poil.
  • Bref … je suppose que je recevrais une invitation car je n’ai même pas reçu un mail de confirmation. Pas très accueillant le réseau.

Voilà donc l’exemple type du réseau que je suis tenté d’abandonner dès le premier contact. Est-ce que j’y reviendrai si je reçois le mail d’invitation ?


Plaxo, à vendre ?

On apprend dans le New York Times que le site de partage de carnet d’adresse Plaxo serait à vendre.

Plaxo existe depuis sept ans et compte plus de 15 millions de membres. Il y a 6 mois, Plaxo a tenté de passer au modèle réseau social avec une nouvelle version. Mais la société n’est toujours pas rentable et serait vendue aux enchères avec un montant de départ de 100 M$.


UMPnet, déclinaison politique du réseau social

Le marketing politique de l’UMP met en ligne une plate-forme participative évènementielle dédiée aux prochaines élections municipales en France.

Techno : Très web 2.0 avec une carte géographique, de la vidéo, un nuage de mots clés, album photo, …

Usages : Dès le sous-titre « la fédération numérique », on a un collage conceptuel alliant le mot numérique au terme fédération qui appartient au registre des partis politiques. L’internaute peut s’informer, participer aux débats de campagne nationaux et de proximité, organiser des réunions, inviter des personnes, …

Le modèle du réseau social sur Internet est donc suffisant pour copier la réalité d’une fédération.


Facebook, laboratoire de la vie des réseaux sociaux ?

Facebook, cul-de-sac ?

Les mésaventures très médiatiques de Robert Scobble, un bloggueur américain influent, montrent qu’il n’est pas possible d’exporter les données que l’on a saisi dans ce réseau. Est-ce que Facebook serait un réseau du type cul-de-sac ? Naïf que nous serions à croire que les réseaux doivent être ouverts ?

Facebook de concours ?

Les réseaux sociaux sont victimes d’un effet pervers que l’histoire toute récente de Facebook met en lumière. Beaucoup de ces utilisateurs ne seraient-ils pas plus à la recherche du plus grand nombre de contacts que d’être des utilisateurs de leurs contacts ? Dans la vraie vie, les gens comme vous et moi, n’ont jamais des milliers d’amis, mais quelques bons amis sur qui compter. Le réseau social est-il simplement un jeu où le gagnant affiche un score, celui de nombre de ses contacts ?

Facebook et la vie privée de ses membres

Le site vient de recevoir une deuxième pétition pour la suppression de nouvelles fonctionnalités ressenties par les membres comme contraire au respect de leur vie privée. La première a reçu plus de 700000 signatures ; le seconde 50000. On constate que Facebook a réagi plus vite pour la deuxième protestation. En terme de gestion des évolutions, ne serait-il pas judicieux dans un réseau social de consulter les membres plutôt que d’être acculé à des coupes fonctionnelles a postériori ?

Et alors ?
Il n’en demeure pas moins que Facebook est très fréquenté et que ce n’est pas un mauvais sujet de sa majesté Internet. Cet article n’a d’autre visée que de chercher à comprendre le dessous de la toile (à l’instar d’un certain dessous des cartes) pour analyser les usages des webs (1, 2 … 3).


Les arts libéraux et les sciences dans l’Arménie ancienne et médiévale

Samedi, le 8 décembre 2007, le Centre de recherches arménologiques de l’Université de Genève organise une journée internationale d’études sur les arts libéraux et les sciences dans l’Arménie ancienne et médiévale. Elle se tient à l’Université de Genève, salle B111 (Uni-Bastions, pl. Neuve).

Organisée sous les auspices de l’Association Internationale des Etudes Arméniennes, cette journée prend place dans le cadre de l’exposition « Illuminations d’Arménie” du Musée de la Fondation Martin Bodmer (15 septembre – 30 décembre 2007).

En voici le programme

Matin

9h20 Allocutions d’ouverture par les autorités universitaires

9h40 – 9h50
Introduction
Valentina Calzolari (Université de Genève)

9h50 – 10h30
L’Ecole hellénisante et l’introduction des arts du trivium en Arménie
Gabriella Uluhogian (Université de Bologne)

10h30 – 11h10
L’introduction des arts du quadrivium en Arménie
Jean-Pierre Mahé (EPHE, Membre de l’Institut, Paris)

11h10-11h30 Pause

11h30 – 12h10
Les sept arts libéraux dans les écoles monastiques arméniennes médiévales
Sergio La Porta (The Hebrew University of Jerusalem)

12h10-13h00
Medieval Armenian Grammarians and the Reality of Language
Roberta Ervine (St Nersess Seminary, La Rochelle, NY)

Après-midi

15h20-16h00
La musique arménienne
Aram Kerovpyan (Centre d’études du chant liturgique arménien Akn, Paris)

16h00-16h40
Medicine and Natural Sciences in Medieval Armenia
Stella Vardanyan (Institut des manuscrits anciens « Matenadaran », Erevan)

16h40-17h00 Pause

17h00-17h40
La cosmologie dans l’Arménie ancienne et médiévale
Robert W. Thomson (University of Oxford)

17h40-18h20
Calendriers, zodiaque et astronomie dans l’Arménie ancienne et médiévale
Alessandro Orengo (Université de Pise)

Soir

21h 00 – Temple de Cologny (Genève)

Concert de la chorale
de musique liturgique arménienne Akn

Dirigée par Aram Kerovpyan
Maître-chantre et musicologue

Chants dédiés à la fête de la Nativité-Théophanie et à la sainte Théotokos

Le concert sera suivi d’une visite de l’exposition “Illuminations d’Arménie”.


Où chanter de la musique arménienne ?

En les distinguant par la nature du répertoire proposé :

Chant liturgique
L’ensemble Akn a pour vocation de raviver et de développer l’interprétation traditionnelle du chant liturgique arménien.

Chant choral
La chorale Sayat Nova, créée en 1992 par une dizaine d’amateurs de musique arménienne, à Nice, chante des chants religieux et profanes.

La chorale Sipan Komitas est la première chorale arménienne créée à Paris en 1923. Le répertoire est composé de chants religieux et profanes. Son chef actuel, Garbis Aprikian, en a pris la direction en 1953. Pour le choeur, il compose et harmonise des mélodies populaires et d’anciens chants patriotiques, plus de deux cents oeuvres religieuses, profanes ou folkloriques.

La chorale Gomidas de l’Eglise Arménienne de Lyon a pour chef Jean Berbérian.

La chorale arménienne Koghtan est dirigée par Haïg Sarkissian. Ce choeur qui répète à Paris chante un répertoire religieux et profane.


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