Le déplacement des usages en entraîne d’autres …
Les usages évoluent parce que la technique nous facilite la mise en   oeuvre de telle ou telle fonctionnalité ou combinaison de   focntionnalités. Nous assistons donc avec beaucoup d’intérêt à la   maturation d’un premier Web. Accompagnant ces usages qui ne demandaient   qu’à se libérer, nous voyons aussi des changements dans l’ergonomie et   dans l’esthétique des sites.
L’utilisation de framework Ajax ouvre une nouvelle souplesse, une   nouvelle interactivité. La page n’est plus rafraîchie globalement mais   localement, avec parcimonie ! Avec un Web plus économe, nous tenons un   filon qui mérité vraiment d’être exploité. Déjà les hommes du réseau ont   fait leur calcul … ce serait entre 30 et 70% de la bande passante qui   serait libérée. C’est donc de la puissance en plus, des données en plus  …
Souplesse
L’exemple paradigmatique est Google Maps. Vous localisez un coin de   la planète, et pendant que vous le regardez, des échanges entre votre   navigateur et les serveurs de Google vous préparent en mémoire, dans   votre PC, tout le voisinage auquel vous voudrez certainement accéder. La   souplesse est obtenue une anticipation qui tient compte des suites   probables de ce qui fait actuellement.
Interactivité
Ne plus avoir à attendre une fin de saisie de tout un formulaire pour   en déclencher la validation sur le serveur est un bouleversement pour   les utilisateurs. A la fin de la saisie d’une zone ou d’un ensemble de   zones, des traitements locaux peuvent être réalisés. On passe ainsi à   une interactivité plus fine et pouvant répondre « sur le champ » à une   erreur de saisie.
Rapidité
De ne plus avoir à répondre au niveau de la page, mais de pouvoir   agir au plus tôt et localement, permet de fractionner les traitements à   faire sur une page. Ils deviennent plus courts et sont déclenchés   progressivement, au rythme de l’avancée de l’internaute dans la page.   C’est peut-être la même puissance qui est consommée, mais ce n’est plus   en une fois avec un utilisateur qui s’impatiente.
En ayant soin de bien découper ce qui se joue au sein d’une page   complexe, l’attente en fin de page peut globalement disparaître dans la   somme de petites attentes (dont certaines sont peut-être même   anticipables). C’est comme si l’attente Web 2.0 était soluble dans la   page 
Ergonomie et esthétique
Fréquemment, j’ai constaté qu’il y avait une confusion entre les   termes ergonomie et esthétique (celle exprimée dans les chartes   graphiques). Il n’est pas rare que l’ergonomie soit traitée dans la   charte graphique des entreprises à la façon d’un mal nécessaire par   lequel il faut bien passé. C’est dommage à plus d’un titre.
Tout d’abord, l’ergonomie est une saine préoccupation, c’est le cas   de le dire. On a tous remarqué, par exemple, que les ascenceurs   haorizontaux sont calamiteux. Il fatigue le bras dans un effort   perpendiculaire de celui habituel que l’on fait avec une souris, ils ne   sont pas facilement utilisables (manque d’équivalent), ils signifient   aussi qu’une partie de la page n’est visible et qu’il faut aller la voir   avant de passer la ligne et qu’à chaque ligne il faudra faire cet  aller  / retour … Bref, l’horreur !
Sécurité et esthétique
Le plus beau mélange dans cet autre mélange des genres. Imaginer un   peu la situation suivante, pour faire pro, on décide de placer dans une   page un grigri qui a tous les aspects extérieurs d’un dispositif de   sécurité. Alors, on se dit chouette, voilà un site sérieux … Et puis,   vous apprenez plus tard qu’en fait c’était de la décoration …   Transposons avec cet exemple : des poutres métaliques doivent être   démontées. Sur ces poutres, il y a plein de gros boulons apparents sur   les cotés et en dessous. Vous demandez que la poutre soit démontée … Les   ouvriers commencent par ôter les boulots de côtés et au dernier … la   poutre tombe alors qu’il reste tous ceux du dessous. Vous apprenez alors   que ces derniers boulots étaient là pour faire beau.
Esthétique
A côté de l’ergonomie repensée avec la prise en compte des   technologies sousjacentes du Web 2.0, il y a l’immense champ de   l’esthétique. Les feuilles de style en cascade, les fameuses CSS, sont   omniprésentes. Composantes centrales d’Ajax, de plus en plus   parfaitement respectées par les navigateurs de toute facture, elles   permettent de réaliser des petits bijoux.
Vous ne croyez pas que certains développeurs Web 2.0 sont des   artistes authentiques ?