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La loi de Gilder : Dépassement de bande

La bande passante croît au moins trois fois plus rapidement que la puissance des ordinateurs.

Si on prend en compte la loi de Moore qui stipule que la puissance des ordinateurs double tous les dix-huit mois, alors la largeur de bande double tous les 6 mois. Il est immédiat de calculer qu’un facteur 1000 est obtenu en 5 ans (pendant ce temps, on aura doubler 10 fois, CQFD).

On se souvient qu’internet a 15 ans. La première connexion entre 2 postes ayant été réalisé le 6 août 1991. Si on consière la loi de Gilder, entre la bande passante du premier échange et celle d’aujourd’hui, on a un rapport de 1 milliard. Ce qui se comptait en octets par seconde se compte désormais en giga octets par seconde !

Qui est Gilder ?

George Gilder, né en 1939 à New York, est un scientifique utopiste. Il est l’auteur visionnaire de Telecosm, mais aussi le rédacteur du Gilder Technology Report.


Les lois de Clarke : Conditions possibles de l’innovation

Les lois de Clarke, au nombre de 3, formulent des conditions possibles de l’innovation :

Première Loi de Clarke : Lorsqu’un scientifique renommé estime que quelque chose est possible, il a très certainement raison. Mais s’il vient à déclarer que quelque chose est impossible, il a très probablement tort.

Deuxième Loi de Clarke : La seule façon de découvrir les limites du possible est de s’aventurer dans l’impossible.

Troisième Loi de Clarke : Toute technologie suffisamment avancée ne peut pas être distinguée de la magie.

Corollaire de Gregory Benford à la 3e loi : N’importe quelle technologie qui peut être distinguée de la magie n’est pas suffisamment avancée.

Qui est Clarke ?

Sir Arthur Charles Clarke, né le 16 décembre 1917, est plus connu comme Arthur C. Clarke, écrivain et inventeur britannique. Il s’est fait connaître internationalement avec « 2001, l’odyssée de l’espace », film de Stanley Kubrick basé sur sa nouvelle « La Sentinelle ».


La loi de Reed : Réseau, web social

La loi de Reed affirme que la loi de Metcalfe minimise la valeur des connexions ajoutées. Non seulement un membre est relié au réseau entier comme à un tout, mais également à beaucoup de sous-ensembles significatifs du tout.

Ces sous-ensembles ajoutent de la valeur à l’individu comme au réseau lui-même. En incluant des sous-ensembles dans le calcul de la valeur du réseau, la valeur augmente plus rapidement qu’en se cantonnant à ne prendre en compte que les noeuds.

Cette loi est particulièrement adaptée aux réseaux où individus, communautés et groupes plus ou moins formels sont considérés. Elle permet de rendre compte du web 2.0 et plus particulièrement dans sa dynamique sociale.

Qui est Reed ?

Après des études au MIT, David Reed reçoit le grade docteur en sciences de l’informatique. Ses travaux de recherche sont nombreux : il a collaboré avec Lotus, IBM, Sofware Arts (création de Visicalc, le premier tableur sur PC). Il a aussi participé à la normalisation de TCPIP dans les années 70.


La loi de Metcalfe : Réseau, web social

L’utilité d’un réseau est proportionnelle au carré du nombre de ses utilisateurs

Cette loi a été souvent illustrée à l’aide de l’exemple des fax : un fax unique est inutile, deux fax sont utiles pour une relation, à chaque nouveau fax le nombre total de relations augmente du nombre de fax présent dans le réseau. La progression est donc celle des nombres triangulaires Sn = n(n-1)/2 et le rapport est bien d’ordre 2.

On comprendra aisément que la loi de Metcalfe soit particulièrement intéressante. Elle exprime la valeur ajoutée des réseaux : celle-ci croît quadratiquement avec le nombre de personnes connectées et mises en relation. C’est bien le nombre de liens, de relations possibles qui importe. Lorsqu’un réseau s’étend, sa valeur augmente encore plus !

Si on applique ceci aux communautés, la loi s’applique autant au sein des communautés qu’entre les communautés elles-mêmes. C’est ce qui a incité David Reed à formuler une loi complémentaire.

Qui est Metcalfe ?

Robert Metcalfe, né en 1946 à New York, a inventé au Xerox PARC le protocole Ethernet avec David Boggs en 1973. Il est le fondateur de la société 3Com en 1979.


Apprendre l’arménien classique

Les possibilités pour apprendre le grabar en France sont les suivantes :

ELCOA (Ecole des Langues et Civilisations de l’Orient Ancien)

Institut Catholique de Paris

21, rue d’Assas – 75006 Paris – Téléphone 01 44 39 52 00

Le professeur d’arménien classique est Madame Agnès Ouzounian.

INALCO (Institut NAtional des Langues et Civilisations Orientales)

2, rue de Lille – 75343 Paris cedex 07 – Téléphone 01 49 26 42 00

Le professeur d’arménien classique est Madame Agnès Ouzounian.

ALA (l’Académie des Langues Anciennes)

est une université d’été (depuis 1980) organisée par l’Université de Provence et le CNRS (centre Paul-Albert Février, UMR 6125).

Elle a lieu à DIGNE les Bains (Alpes de Haute Provence).

Accueil téléphonique : 01 44 24 98 72

Le professeur d’arménien classique est Madame Agnès Ouzounian.


L’arménien classique, le Krapar

L’arménien est une langue indo-européenne. Antoine Meillet, dans l’introduction de son « Esquisse d’une grammaire comparée de l’arménien classique », précise que l’arménien est l’une des transformations d’une langue non-conservée qui est représentée aussi par l’indo-iranien, le hittite, le « tokharien », le slave et le baltique, l’albanais, le grec, le germanique, le celtique et l’italique (latin et osco-ombrien).

Parmi ces langues indo-européennes, l’arménien est certainement l’une de celles qui a le mieux gardé sa forme primitive. Elle présente plusieurs similitudes avec le grec, tant au niveau de la grammaire que du vocabulaire.

La langue ancienne, maintenant langue liturgique, est appelée krapar. Ce n’est seulement qu’au Ve siècle qu’elle devient une langue écrite. En effet, le moine Mesrop Machtotz invente en 405 ap. J.C. l’alphabet arménien. Il sert immédiatement à la traduction de la Bible et d’un large corpus de textes chrétiens.


La Société des Etudes Arméniennes

Fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, A.-Ferdinand Herold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger la première Société des Etudes Arméniennes avait cessé d’être active lorsqu’en 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) entreprirent de créer une association vouée à réunir les chercheurs de plus en plus nombreux dans le domaine des études arméniennes.

L’action de la première Société des Etudes Arméniennes a eu une postérité directe à travers la Revue des Etudes Arméniennes, aujourd’hui publiée par l’Association de la Revue des Etudes Arméniennes. Cependant, il manquait en France un lieu d’échange ouvert aux études modernes et contemporaines, pourtant de plus en plus développées.

http://www.etudes-armeniennes.org/


La loi d’Amara : de la mauvaise saisie de la temporalité

Plus d’un succès ou d’un échec dans le domaine des technologies innovantes s’expliquent par des facteurs temporels. Avoir raison trop tôt n’est jamais une bonne chose, certes, mais ignorer ce que vous annonce une personne que vous ne comprenez pas n’est une bonne chose non plus. Prenez-vous le temps de comprendre vos collaborateurs, vos partenaires … ou tel créateur qui vient vous solliciter ? Roy Amara écrivait ainsi que « we tend to overestimate the effect of a technology in the short run and surestimate the effect in the long run. » Cette loi exprime bien ce que les « hype curves » du Gartner schématisent si bien, elle dispose donc que nous tendons :

* à sur-estimer l’effet d’une technologie à court terme

* et à en sous-estimer l’effet à long terme.

Qui est Amara ?

Roy Amara a été le président du « Institute for the Future » à Palo Alto en Californie.


La loi de Cole : Conservation de l’intelligence

Cette loi est parfois présentée sous la forme d’un axiome stipulant que : « Alors que la somme de l’intelligence répartie sur la planète est constante, la population augmente. »

Sa traduction en régime informatique est tout aussi lapidaire : « La somme de l’intelligence utilisée dans un projet est constante, même quand on augmente les ressources. »

Qui est Cole ?

Je n’en ai pas la moindre idée !


La loi de Freedman : Facilité de programmation

Il y a toujours plus de débutants qui programment !

Les techniques de programmation sont très mal comprises et utilisées. Bien sûr, il est toujours plus facile d’écrire un programme. Ainsi le manque d’expérience des jeunes programmeurs fait qu’ils créent de plus en plus de véritables labyrinthes qu’il sera de plus en plus difficile à maintenir.

Qui est Freedman ?

Alan Freedman est ingénieur chez IBM. Il crée en 1978 « Computer Language Company » avec sa femme. Il est l’auteur de « The Computer Glossary » et de « Computer Desktop Encyclopedia » où sont définis plus de 6 000 termes informatiques.


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