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Analyse de la présence du Gartner et de ses analystes sur Twitter

Je suis sûrement comme plusieurs d’entre vous un lecteur attentif des analyses du Gartner. Alors quand j’ai découvert la page où le célèbre cabinet publie la liste des accès Twitter de l’ensemble de ses analystes, je me suis jeté dessus. Vous auriez fait pareil.

Ils sont 85 analystes à être présents dans cette page. Je me suis amusé à faire des statistiques sur l’usage de Twitter que font les analystes. Je vous livre ici quelques résultats étonnants.

Nombre de personnes que les analystes écoutent

  • 54 analystes représentent 10 % de l’écoute globale du Cabinet et 31 représentent 90 %
  • Les 5 analystes les plus écoutants représentent 49.4 % – ils font respectivement 6.3 % – 6.8 % – 9.4 % – 13.3 % et 13.4 %

On aurait pu penser que les analystes de Gartner seraient plus attentifs à ce qui se dit dans le réseau le plus actif du Web 2.0. La moitié de l’écoute globale du Gardner est faite par 5 analystes sur 85.

Nombres de personnes qui écoutent les analystes

  • 25 analystes représentent 10 % des écoutés et 60 représentent 90 %
  • Les 17 analystes les plus écoutés représentent 50.2 %
  • Les 5 plus écoutés font respectivement 3.9 % – 4.3 % – 4.3 % – 4.8 % et 5.0 %

60 des 85 analystes du Gartner sont très écoutés avec un score cumulé de 90 %. En revanche, 25 analystes sont à peine écoutés. Parmi ces derniers, il y a bien entendu les analystes qui ont décidé de masquer leurs twitts. La moitié de l’écoute du Gartner est le fait des publications des 17 analystes les plus productifs.

Nombres d’analystes qui figurent dans des listes

  • 27 analystes représentent 10 % de la présence du Gartner dans des listes et 58 représentent 90 %
  • Les 15 analystes les plus présents représentent 49.5 %
  • Les 5 plus présents font respectivement 4.0 % – 4.3 % – 4.6 % – 5.4 % et 7.3 %

Les résultats de la présence dans des listes est assez conforme à l’écoute, voir juste au-dessus.

Nombres de twitts publiés par des analystes

  • 54 analystes représentent 10 % des twitts publiés par Gartner, 25 représentent 90 %
    et 6 analystes masquent leurs twitts
  • 7 analystes n’ont jamais publiés de twitts
  • Les 4 analystes qui publient le plus représentent 49.5 % de la publication du Gartner
  • Les 5 plus écoutants font respectivement 7.3 % – 9.2 % – 9.3 % – 14.1 % et 16.3 %
  • Les résultats les plus étonnants sont ici. La moitié de toute la production du Gartner dans Twitter est réalisée par 4 analystes seulement.

    Je crois que les analystes devraient tous publiés des twitts publics. Ce serait pour eux une véritable plateforme, un lieu de rencontre avec la sphère, avec leurs lecteurs. En fait, je suis globalement « desappointed » de mon analyse ! D’ailleurs, je crois que si on faisait la même étude sur d’autres cabinets, on arriverait aux mêmes résultats …

    Ou alors, persuadez-moi du contraire !


    Atelier #oubli en live sur Twitter

    Même si vous êtes à San Francisco, vous pouvez suivre en direct le débat passionnant qui a lieu en ce moment à l’Atelier et qui est repris en direct par une foule de journalistes improvisés : les participants eux-mêmes qui pianotent sur Twitter pour livrer leurs impressions, leurs commentaires, leurs notes … tout un matériel brut de fonderie qui est très intéressant à livre au fur et à mesure des mises à jour automatique du navigateur.

    Le tag #oubli a été retenu le 5 nov. par un petit échange sur Twitter et hop, c’est fait, c’est adopté par NKM (@nk_m) et Christian Bensi (@christianbensi). A 8h13, premier twitt sur la conférence et depuis, c’est le déluge (presqu’un millier de twitts à la fin de la conf) !

    Plusieurs thèmes sont abordés et les commentaires affluent aussitôt. Rapidement, on peut lire une inquiétude chez certains : twitter ne garde pas la trace très longtemps de ce qui se twitte. C’est même carrément angoissant. Vous avez peut-être remarqué qu’on ne peut pas revenir longtemps en arrière pour une recherche donnée. La limite, actuellement d’à peu près un mois, est dynamique et peut donc changer. Si le nombre de tweets par jour ne cesse d’augmenter, Twitter oubliera encore plus vite !

    A la fin de la conférence, un des participants fait la remarque suivante en s’adressant à @nk_m « Dommage que le hashtag #oubli n’ait pas été diffusé sur un écran pendant l’atelier ! » Voilà un oubli fâcheux !!! Dans le salle, on n’est pas au courant … et à des milliers de kilomètre, on a suivi la conférence. Voilà de l’ubi cuitée ;-)

    Pour ceux qui voudront suivre et revivre les échanges, une solution existe. Comme Twitter oublie, les développeurs de http://www.flotzam.com/ ont créé l’outil The archivist. Bref, même si semblait que Twitter puisse oublier, ce n’est déjà plus possible. Et ce n’est pas de Twitter que vient l’outil.

    Moralité : même quand tu oublies de faire quelque chose, il y aura toujours quelqu’un dans le grand web qui le fera pour toi.


    Twitter et livre, un grand écart ?

    Entre Twitter, 140 caractères au plus pour s’exprimer, et le livre, 140 pages au moins pour s’exprimer, il y a un rapport que l’esprit saisit immédiatement : comme un grand écart !

    Serge Roukine propose dans son blog une lecture en trait d’union avec un post qui s’intitule 50 auteurs de livres francophones à suivre sur Twitter.


    Politesse et réseaux sociaux, un facteur de succès ?

    Dans la vraie vie, lorsque nous croisons un ami, un parent, nous nous saluons et cela a du sens, même si c’est convenu. L’aller / retour : « Comment vas-tu ? Ca va et toi » n’est pratiquement qu’un tic de langage, mais il existe. Sans cette politesse, nous serions certainement fâchés de voir que l’autre nous ignore.

    Dans les transports en commun, ce sont des réseaux sociaux, on se salue à Bayonne mais pas à Paris. A Paris, on ne se regarde même presque plus. A la Défense, dans les grandes tours, les ascenseurs sont des réseaux sociaux où les personnes se saluent encore régulièrement. Il y a une proximité qui l’autorise.

    Il y a plus de 40 ans, les premiers mails étaient échangés. Aujourd’hui chacun connait le bon usage de l’objet dans l’envoi d’un message : c’est une forme de politesse que de le respecter. De même, une pièce jointe légère est aussi une marque d’attention. Et bien entendu, le message commence et se termine par les formules de politesse classique.

    Mais dans nos réseaux sociaux virtuels, ceux de la toile, où en est-on ? Nous pouvons constater que chaque réseau, en se développant, produit ses codes qu’il faut apprendre pour ne pas passer pour un plouc 2.0.

    Les formes classiques disparaissent. On ne se salue presque plus d’un « bonjour » mais on peut encore trouver un « A+ » ou un « BR » chez les saxons. La politesse va se loger dans le respect des formes. Avec Twitter, si l’on cite quelqu’un, il faut le mention d’un RT. Dans Facebook, d’un clic on peut dire « j’aime ».

    Je constate avec plaisir que les réseaux qui marchent bien ont des codes qui permettent cette attention à l’autre. Selon vous, est-ce une condition de succès des réseaux sociaux ? Je serais très intéressé de lire votre avis sur ce sujet.


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