Voici ces lois, dont la plus célèbre est la première :
- La technologie n’est ni bonne ni mauvaise et elle n’est pas neutre.
- L’invention est la mère de la nécessité.
- La technologie vient par paquets, petits et grands.
- Même si la technologie pourrait bien être un élément primordial dans de nombreuses questions d’intérêt public, les facteurs non techniques l’emportent dans les décisions de politique technologique.
- Toute l’histoire est pertinente, mais l’histoire de la technologie est la plus pertinente.
- La technologie est une activité très humaine – et telle est donc l’histoire de la technologie.
Qui était Melvin Kranzberg ?
Melvin Kranzberg (1917 – 1995) était un professeur d’histoire qui s’est peu à peu spécialisé dans l’histoire de la technologie.
janvier 3rd, 2013 on 19:15
Voir également évidemment Jacques Ellul, et l’excellent livre de Jean-Luc Porquet « Jacques Ellul, l’homme qui avait presque tout prévu ». Son point de vue est différent je pense de Kranzberg :
« Tout ce qui est technique, sans distinction de bien ni de mal, s’utilise forcément quand on l’a en main. »
Ce qui revient à dire qu’effectivement la technique n’est ni bonne ni mauvaise, elle est au-delà du jugement éthique, mais elle contient en elle toutes ses utilisations bonnes et mauvaises (par opposition à un point de vue qui dirait que « la technique n’est que ce que l’homme en fait »).
janvier 4th, 2013 on 13:45
Tu as raison Thomas d’évoquer la figure magistrale de Jacques Ellul. Au passage, j’ai pu voir que le Wikipedia français lui consacre une très belle page (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Ellul), notamment le paragraphe « La technique au cœur du monde contemporain ».
Ellul et Kranzberg étaient tous les deux des historiens passionnés par la technique. Ils nous permettent de poser un peu nos valises et de regarder autour de nous…