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Réseau social : le graal des rétroactions positives

Dans le monde imparfait qui est le nôtre, un monde où la concurrence n’est ni pure ni parfaite, la loi de rétroactions positives stipule que l’accroissement de la demande induit une hausse de l’offre qui en retour va stimuler la demande, etc.

Transposons maintenant cette loi au monde des réseaux sociaux cher au Web 2.0. Plus une communauté d’utilisateurs est importante, plus ses fournisseurs de services ont intérêt à lui offrir des services. En retour, le développement de cette offre va accroître la satisfaction des membres de la communauté. La satisfaction d’un membre est d’autant plus grande qu’il y a de membres dans la communauté. Simplet dirait : à plusieurs, on est plus nombreux !

Il s’en déduit que la logique des rapprochements ou des fusions des réseaux sociaux bénéficie des rétroactions positives. Ce phénomène conduit à la raréfaction des acteurs offreurs et on aboutit soit à un oligopole soit à un monopole. N’est-ce pas là ce que nous observons depuis quelques temps dans l’histoire des Plaxo, LinkedIn, mySpace, FaceBook, etc. Pour exister demain, ils se concentrent et leur bouquet de services augmente régulièrement, quitte à faire des erreurs (je ne cite personne).

L’offreur qui réussit à gagner un plus grand nombre de clients peut baisser ses prix. Voilà un autre argument positif pour aller vers cet offreur … La limite de notre histoire est que tous les offreurs n’arriveront pas à profiter de cette loi qui, à terme, devient celle du plus fort. Encore une loi darwinienne !


Rétroactions positives : avantage aux standards

Voyons pourquoi la loi de rétroactions positives favorise les standards technologiques. Un des facteurs de satisfaction de R.P. est l’effet d’entraînement (boule de neige) : si j’utilise la même technologie que les autres alors mon potentiel de communication avec autrui s’en trouve augmenté. C.Q.F.D.

Et comme les R.P. conduisent à la sélection entre offreurs, à cause d’une masse critique qu’il faut atteindre pour exister, il est clair que les offreurs qui auront choisi les standards seront privilégiés par rapport aux autres. Il n’y a aucun intérêt à développer des formats propriétaires et à s’y enfermer ! Sauf si on est un gros, un incontournable. Mais alors, le format propriétaire devient une norme de fait, un standard de facto. C.Q.F.D.

XML fête ses 10 ans … Son histoire illustre bien mon propos. Il n’y a pas un offreur du Web 2.0 qui oserait omettre XML dans son architecture, même si de nouveaux standards apparaissent.


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