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Organiser le web des données

Qui sera le google du web des données ?

Le web des données s’organise. Tout le monde en parle, et plusieurs solutions émergent de ci de là. Mais qu’est-ce que cela veut dire que le web des données s’organise ?

  • Du côté des données
    • Les données sont-elles plus organisées (au niveau de la donnée elle-même) ?
    • Les ensembles de données (dataset) sont-ils mieux organisés ?
    • Les regroupements d’ensemble de données (data.dot) sont-ils rationnellement structurés ?
    • Des standards sont-ils reconnus et appliqués significativement ?
  • Du côté des outils
    • Les outils de manipulations de données sont-ils diffusés et utilisés largement ?
    • Les ontologies sont-elles partagées massivement ?
    • Les alignements sont-ils monnaie courante ?
    • Les rdfisations et autres triplisarions sont-elles disponibles ?
    • L’interconnexion des données a-t-elle cours ?
    • Les solutions open source de bout en bout sont-elles téléchargeables ?
    • Les sites d’hébergement sont-ils opérationnels ?
  • Du côté des utilisateurs
    • Est-ce que les enjeux du web des données sont compris ?
    • Les formations universitaires et les écoles d’ingénieur prennent-elles en compte le web des données ?
    • Les entreprises ont-elles des projets dans le web des données ?
    • Les délivreurs de données ouvertes (open data) ont-ils délivré leurs données ouvertes ?
  • Du côtés des usages
    • Est-il facile d’obtenir des données (pas des données brutes bien sûr) ?
    • Est-il facile d’utiliser des données ?
    • Est-il facile de partager des données ?
    • Commence-t-on à utiliser le web des données comme Monsieur Jourdain ?

    Les questions sont nombreuses et je pourrai en ajouter. Globalement, les choses avancent … et il y a du travail pour tous. Comme toujours, les premiers qui auront investi dans ce vaste monde en tireront le meilleur. Y aura-t-il beaucoup de places dans ce web ? Dans le web des documents, c’est Google qui a mangé le gâteau en offrant le moteur de recherche, l’outil qui organise le web des documents.

    Ma question est simple : qui sera le google du web des données ? (et je ne veux pas dire que la solution est d’apporter un moteur de recherche pour le web des données)


  • Sémantiser des données brutes

    Quand on veut se lancer dans le monde du Web des données (alias Web sémantique ou Web 3.0, mais sincèrement il vaut mieux parler de Web des données), le plus simple est de partir de ses données, en commençant par celles qui sont structurées. Prenez donc parmi vos feuilles de calcul, vos documents XML, vos bases de données, etc.

    Trouver des vocabulaires (des ontologies) existants qui se rapportent au domaine de vos données ou créer vos vocabulaires. Vous pouvez utiliser

    Il faut alors utiliser des « convertisseurs » pour transformer les données initiales en données sémantisées. Des bibliothèques commencent à se constituer. Elles sont très inégales.

    Dans tous les cas, avancer de façon agile, c’est à dire mesurée. Cela vous donnera des idées …

    Le projet de recherche et développement DataLift réalise une infrastructure open source dont les premiers étages sont consacrés 1) à la sélection d’ontologie et 2) à la conversion.


    Quelques repères philosophiques pour penser les réseaux sociaux

    L’AFISI organisait la semaine dernière une conférence sur les réseaux sociaux. L’approche n’était pas celle des conférences habituelles … que je ne veux pas dénigrer par ailleurs. Les conférenciers ont présentés des aspects peu abordés (dont le droit, le développement durable) qui ont donné son originalité et son intérêt à l’événement.

    J’y ai contribué en présentant « quelques repères philosophiques ». Les slides sont disponibles sur Slideshare. En quelques slides et une demi-heure, on ne peut qu’ébaucher un sujet aussi vaste. A côté de Martin Heidegger, de Paul Ricoeur, j’aurai bien développé aussi à partir de la pensée d’Emmanuel Lévinas. Le visage de l’autre prend chez lui une dimension qui nous invite à la responsabilité … le parallèle avec la personne exposée par les réseaux sociaux me semble très riche. Le philosophe est mort en 1995, au moment où nait le web public. Je suis persuadé qu’il aurait écrit des pages intéressantes …


    Comment le peuple compose des chansons (2), par le R.P. Komitas

    Sous l’effet de l’animation, l’air se développa peu à peu, se modifia de la façon suivante :

    Aux 6me, 7me et 8 me formes la mesure changea, car le mouvement de la danse s’était accéléré. Au moment où la 8me forme était chantée, un deuxième groupe entra dans la danse, au cours même du chant. Une nouvelle coryphée passa à la tête de la danse. Se font coryphées les jeunes filles ou les garçons doués d’une belle voix et connus pour leur talent de chanter ; quand un de ces coryphées s’avance, le précédent lui cède la place et se tient à sa gauche.

    (Cet article fait partie de la série “L’auteur de la chanson populaire“)


    Comment le peuple compose des chansons (1), par le R.P. Komitas

    L’année dernière j’étais allé en villégiature au monastère de Haridj (dans le Chirak, à 28 verstes d’Alexandropol, sur l’Aragatz). C’était lors des fêtes de la Transfiguration ; des pèlerins en foule étaient arrivés. Les jeunes paysannes, les nouvelles mariées et les garçons dansent, improvisent des chansons et chantent, comme il est de coutume aux pèlerinages. J’étais déjà sur le toit dallé du bâtiment, crayon et papier à la main, et j’attendais l’arrivée des chanteuses. Cette fois, je devais y assister dès le commencement, ce qui ne m’avait pas été possible jusque là, car on commence la danse en pleine nuit et lorsque j’arrivais le matin, je n’entendais que des chansons déjà composées. J’ai vu et senti alors combien je m’étais trompé.

    Tout d’abord, quatre personnes s’avancèrent et formèrent la ronde. Elles firent quelques tours, en silence, à pas symétriques, vers la droite, comme il est d’usage au début de la danse. La meilleure chanteuse du groupe se mit à chanter le refrain suivant :

    « Amann Tello, Tello !
    Sirounn Tello, Tello ! »

    « Pitié, Tello, Tello ! Charmante Tello, Tello ! » sur l’air que voici :

    Le chœur le répéta identiquement, et la coryphée chanta la première partie de la chanson et le premier vers du refrain :

    le chœur le répéta ; la coryphée chanta la deuxième partie de la chanson et le deuxième vers du refrain, avec une petite addition :

    (Cet article fait suite à « L’auteur de la chanson populaire« . Je publierai la suite …)


    L’auteur de la chanson populaire, par le R.P. Komitas

    Demandez au paysan Arménien le nom de l’endroit où telle chanson a pris naissance ; qu’il le sache ou non, il vous nomme un village. Demandez le nom de celui qui l’a composée ; il désigne le chanteur en vogue de ce village ; quand vous vous adressez à celui-ci, il donne un autre nom ou hausse les épaules. Le nom de l’auteur est connu dans les chansons qui ont pour sujet l’histoire d’un homme déchiré par une hyène, ou noyé dans la mer, ou étouffé par la bourrasque, ou assassiné, ou dont la fille a été enlevée, etc. De pareilles chansons sont composées par les goussans (les poètes-chanteurs) ordinaires, errants et incultes ; après avoir narré l’événement, ils mentionnent leur nom dans le dernier couplet. Mais lorsque avec le temps la chanson vieillit, on oublie le nom ou on le confond avec celui d’un autre chanteur, car c’est la chanson elle-même qui intéresse le paysan et non point son auteur ; l’auteur, c’est lui aujourd’hui, demain ce sera un autre. La faculté de la composition est pour lui un don naturel ; tous les paysans savent, tant bien que mal, composer et chanter des chansons. Ils apprennent l’art de la composition au sein de la nature, qui est leur école infaillible.

    Les Arméniens des villes appellent rustiques, villageois, les chants populaires, et ils ont raison, car c’est le paysan que crée la chanson, qui compose l’air ; dans la composition d’une chanson, chaque paysan a sa part.

    Ce texte du Révérend Père Komitas est paru dans le Mercure Musical en 1907. Il s’agit du premier chapitre d’un article intitulé « La musique rustique arménienne », traduit en français par le poète Archag Tchobanian.


    Du Web 2.0 pour anticiper le Web 3.0

    Jeudi 19 mai 2011, je suis invité par sparklingPoint pour débattre de l’émergence du Web sémantique dans le monde de l’entreprise. SparklingPoint est une communauté d’échange d’expériences sur les technologies de l’information.

    Je suis intéressé par le phénomène et l’usage qui, tous les deux, informent nos décisions d’adhérer ou de refuser le 3.0. Je suis persuadé que l’ouverture des données est une chance. Mais adviendra-t-elle ? Comment ? A quelles conditions ?


    Les chorales arméniennes

    Les chorales arméniennes sont nombreuses. Elles démontrent combien le chant est apprécié sous toutes ces formes.

    Fin 2007, j’avais publié un post sur le même sujet. Celui-ci en est la mise à jour. Les chorales sont répertoriées par catégorie.

    Chant liturgique

    • L’ensemble Akn a pour vocation de raviver et de développer l’interprétation traditionnelle du chant liturgique arménien. Aram Kerovpyan a créé ce Centre d’études du chant liturgique arménien en janvier 1998 à Paris. Akn est une chorale mixte, formée de 14 à 16 participants.

    Chant choral

    • Paris. La chorale Sipan-Komitas est le premier choeur mixte arménien créé à Paris en 1923. Son répertoire est composé de chants religieux et profanes. Son chef actuel, Haïg Sarkissian en a pris la direction en 2010 à la suite de Garbis Aprikian qui l’avait dirigée depuis 1953 et qui reste le directeur artistique.
    • Paris. La chorale arménienne Koghtan est dirigée par Haïg Sarkissian. Ce choeur qui répète à Paris chante un répertoire religieux et profane.
    • Nice. La chorale Sayat Nova, créée en 1992 par des amateurs de musique arménienne, chante des chants religieux et profanes sous la direction de Khatchig Yilmazian.
    • Lyon. Créée en 1962 au sein de l’Eglise apostolique Saint-Jacques de Lyon, la chorale Gomidas a pour chef Jean Berbérian.
    • Alfortville. La chorale Daron a été fondée en 1986. Elle est dirigée par Stéphane Yorganciyan.

    Chorale scolaire

    • La chorale des élèves de l’école Saint Mesrop d’Alfortville sous la direction de Stéphane Yorganciyan.
    • L’école Tebrotzassère du Raincy est dotée de deux chorales distinctes : la première composée des enfants du primaire et la seconde des élèves du collège. Elles sont dirigées par Haïg Sarkissian, directeur de l’établissement.

    Les Etudes Arméniennes, dans le monde

    Les Etudes Arméniennes sont présentes dans plusieurs pays. Abordons la France, le Portugal et l’Amérique du Nord.

    France, la Société des Etudes Arméniennes

    En France, la Société des Etudes Arméniennes (SEA), fut fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, André-Ferdinand Hérold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger.

    Frédéric Macler et Antoine Meillet créent la même année 1920 la Revue des Etudes Arméniennes (REA). Frédéric Macler en est l’administrateur-archiviste, Antoine Meillet le secrétaire général et H. Lacroix le trésorier. Il s’agit d’une revue universitaire de linguistique dédiée à l’étude de l’histoire, de l’histoire de l’art, la philologie, la linguistique et la littérature. Cette première revue s’arrête en 1933 pour ne reprendre qu’en 1964. Le comité de rédaction comprend alors Emile Benvéniste, Cl. Cahen, Marius Canard, Sirapie Der-Nersessian, Georges Dumézil, A. Dupont-Sommer, Frédéric Feydit, A. Grabar, P. Lemelre, Ch. Mercier, A. Mirabel et L. Robert. A partir de 1964, les directeurs de la revue ont été successivement Emile Benveniste (1964-1975), Georges Dumézil (1975-1980) et Sirarpie Der-Nersessian (1981-1989).

    En 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) créent une association pour réunir à nouveau des chercheurs dans le domaine des études arméniennes. L’association a repris la publication de la Revue des Etudes Arméniennes à partir de 1994 sous la direction de Nina Garsoïan.

    Le Portugal, La Fondation Calouste Gulbenkian

    La Fondation Calouste Gulbenkian a été créée par dispositions testamentaires de Calouste Gulbenkian, le 18 juillet 1956. C’est une institution portugaise de droit privé et d’utilité publique, dont les objectifs statutaires sont l’Art, la Bienfaisance, la Science et l’Education. Elle intervient au niveau international dans de très nombreuses actions d’envergure.

    La Fondation a son siège à Lisbonne où se trouve également le Service des Communautés Arméniennes, l’un de ses premiers services à être créé. Parmi les autres services, en 1969, le Musée est inaugurée. On trouve aussi un Grand Auditorium, des salles d’expositions temporaires, une zone de congrès avec plusieurs salles et auditoriums.

    L’Amérique du Nord, the National Association for Armenian Studies and Research

    L’Association nationale d’études arméniennes et de la Recherche (NAASR) a été créé en 1955 par un groupe de soixante personnes désirant faire avancer les études arméniennes aux Etats-Unis. Grâce aux efforts de collecte de fonds de la NAASR, les deux premières chaires d’Études Arméniennes ont ouvertes aux États-Unis à Harvard en 1959 et à l’Université de Los Angeles en 1965. NAASR a également soutenu des programmes d’études arméniennes d’un certain nombre d’autres universités américaines, parmi lesquelles Columbia University, University of Massachusetts à Boston et à Amherst, Wayne State University, Tufts University, California State University à Fresno, University of Connecticut, University of California, Berkeley, et Bentley University.


    Une inscription grecque de Garni, en Arménie

    Les inscriptions grecques sont très rares en Arménie. En voici une de bonne dimension.


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