reseau social

Formation 2.0

Si l’anglais ne vous pose pas de problème de compréhension, il faut aller voir ce que la micro société CommonCraft produit. Les créateurs de Common Craft sont mari et femme et travaillent à domicile. Ils ont monté ce business et en disent clairement :  » We have chosen to build a business that doesn’t make size the priority. If anything, our priority is building a successful business that enables us to be happy, excited and independent. We believe small is beautiful.  »

Leur petite entreprise vend de l’explication sous la forme de courtes vidéos d’une efficacité aussi forte qu’est faible l’investissement pour les produire. Vous l’aurez compris, je suis conquis ! Je vous propose un petit florilège orienté Web 2.0 puisque c’est l’un des focus de mon blog.

C’est tout simple, c’est efficace. Que pensez-vous de ces supports ? Avez-vous vu quelque chose qui y ressemble ?


La loi de participation

En 2006, dans son blog, Ross Mayfield nous fait observer la corrélation forte entre la complexité des outils du Web et leur utilisation. Une fois énoncé, cela semble une évidence … voyez plutôt : plus un outil est compliqué, moins les utilisateurs l’utilisent. L’intérêt de la formulation et de l’article de Ross est d’avoir appliqué ce truisme aux nouveaux outils du web 2.0 et d’avoir établit une échelle dans un schéma désormais bien connu. L’article de Ross aura permis à certains de redescendre sur terre ;-) .

Les chiffres publiés dans les premiers mois de 2007 (par Hitwise et repris par de nombreux blogs mais aussi les agences internationales comme Reuters) sur la faible participation, voire la très faible participation des utilisateurs sur certains sites, viennent confirmer ce que l’on appelle maintenant la loi de participation. Reprenons quelques-unes de ces données (mai 2007) :

  • 0.18 % des visites sur YouTube sont destinées à l’upload de nouvelles vidéos
  • 0.12 % des visites sur Flickr sont destinées à l’upload de nouvelles photos
  • 4.38 % des visites sur Wikipedia sont destinées aux contributions

Ces statistiques nous permettent de compléter la loi de Ross. Wikipedia ne bénéficierait-il pas d’une prime à l’intelligence ? Un outil est d’autant plus utilisé qu’il est simple et permet de faire des choses intelligentes.

Qui est Ross Mayfield ?

Il est le président et le co-fondateur de Socialtext, l’un des premiers wiki d’entreprise et l’un des principaux fournisseurs de solutions d’entreprise 2.0.


Réseau social : le graal des rétroactions positives

Dans le monde imparfait qui est le nôtre, un monde où la concurrence n’est ni pure ni parfaite, la loi de rétroactions positives stipule que l’accroissement de la demande induit une hausse de l’offre qui en retour va stimuler la demande, etc.

Transposons maintenant cette loi au monde des réseaux sociaux cher au Web 2.0. Plus une communauté d’utilisateurs est importante, plus ses fournisseurs de services ont intérêt à lui offrir des services. En retour, le développement de cette offre va accroître la satisfaction des membres de la communauté. La satisfaction d’un membre est d’autant plus grande qu’il y a de membres dans la communauté. Simplet dirait : à plusieurs, on est plus nombreux !

Il s’en déduit que la logique des rapprochements ou des fusions des réseaux sociaux bénéficie des rétroactions positives. Ce phénomène conduit à la raréfaction des acteurs offreurs et on aboutit soit à un oligopole soit à un monopole. N’est-ce pas là ce que nous observons depuis quelques temps dans l’histoire des Plaxo, LinkedIn, mySpace, FaceBook, etc. Pour exister demain, ils se concentrent et leur bouquet de services augmente régulièrement, quitte à faire des erreurs (je ne cite personne).

L’offreur qui réussit à gagner un plus grand nombre de clients peut baisser ses prix. Voilà un autre argument positif pour aller vers cet offreur … La limite de notre histoire est que tous les offreurs n’arriveront pas à profiter de cette loi qui, à terme, devient celle du plus fort. Encore une loi darwinienne !


Réseaux sociaux : mauvaise performance et popularité ne seraient pas corrélés

Une étude récente de la société WatchMouse s’est penchée ces derniers jours sur les performances d’un très grand nombre de réseaux sociaux. La synthèse est un tableau où est mentionné un indice de performances (SPI – Site Performance Index) qui rend compte de la perception par l’utilisateur de la vitesse et de la disponibilité d’un site. Un SPI de 500 traduit de bonnes performances, 1000 une bonne moyenne et au-delà de 1500 c’est carrément mauvais.

A cette aune, l’étude délivre à Faceparty la meilleure note avec 303, à Yahoo 360° une note de 707, MySpace reçoit un 923, LinkedIn est moyen avec 1006 et très loin derrière, en dernière place, FaceBook traîne un 6629.

Ces résultats sont des plus surprenants pour ceux qui ont pris l’habitude d’analyser des sites web. Si la performance est un indicateur important, n’est-il donc plus aussi déterminant qu’avant ? Il sera intéressant de lire d’autres études sur le thème de la performance dans le monde du Web 2.0.


Sans portabilité, le réseau social existera-t-il demain ?

La portabilité des données des membres des réseaux sociaux est le grand défi que ces derniers ont à relever pour exister demain. En effet, qui voudrait être membre d’un réseau social duquel il ne pourrait pas extraire ses données personnelles ainsi que son carnet de contacts, toutes ces informations patiemment saisies ? Les réseaux sociaux qui ne feront pas l’effort de la portabilité seront rapidement délaissés s’ils ne s’ouvrent pas. Leurs membres ne se feront pas avoir deux fois. Le surfer 2.0 est intelligent, pas vrai !

Donc les « gros » du monde des réseaux sociaux l’ont compris, poussés par leurs utilisateurs qui savent manifester de plus en plus leur mécontentement (j’ai du mal à croire que les réseaux sociaux auraient cherché à mettre en œuvre la portabilité d’eux-mêmes).

L’initiative DataPortability leur donne l’occasion de s’y atteler. Elle fédère déjà des MySpace ou Yahoo est maintenant rejointe par Plaxo (toujours en vente aux enchères), Facebook (dénoncé il y a très peu de temps par Robert Scoble, un blogueur américain par ailleurs membre de DataPortability pour le compte de PodTech) et Google.

Concrètement, après les annonces, comment cela se traduira-t-il ? Wait and see … mais pas trop longtemps.


Twine : encore un réseau social !

Et oui, encore un réseau social. Tous les jours, on apprend la naissance d’un nouveau réseau encore plus ceci, encore plus cela. Alors, pour ne pas manquer l’exceptionnel, on se précipite … (réflex conditionné du consultant ?) … on regarde, on essaye de comprendre (ah oui, c’est en anglo-américain), on essaye de se faire une idée quoi.

Alors voilà, ce matin, je lis qu’un nouveau réseau social est né. Je me précipite avec les rois mages du web pour aller voir l’enfant et lui offrir de la mire et de l’encens (je vous laisse faire les analogies de rigueur ;-) ) Donc, ce matin, on m’apprend qu’un « Twine » est visible …

Mais là, ça commence très mal :

  • Le site est en anglo-américain intégral : le réseau serait-il limité aux seuls locuteurs de cette langue ? (Cette remarque n’a rien contre ladite langue et ses locuteurs).
  • On est obligé de s’enregistrer si on veut pouvoir découvrir le minimum du site et ses services. Sinon, on a accès à une seule page d’introduction et à la revue de presse. Comment dois-je comprendre cette présentation si réduite ? Voilà un réseau qui affiche tout de suite la couleur. Si vous êtes dans le réseau, parlera-t-on de vous dans la presse ? Mais, un réseau, ce ne serait pas plutôt autre chose ? Je préfèrerai en savoir plus sur les fonctionnalités, la philosophie du site, ses ambitions …
  • Bon, aller, je vais faire l’effort de saisir un profil pour recevoir une invitation à pouvoir jouer avec le nouveau joujou.
  • Dans le formulaire de saisie de l’enregistrement, je perd le curseur, bizarre … (ce formulaire est dans une popup).
  • Puis, plouf, la popup disparaît et on n’a pas avancé d’un poil.
  • Bref … je suppose que je recevrais une invitation car je n’ai même pas reçu un mail de confirmation. Pas très accueillant le réseau.

Voilà donc l’exemple type du réseau que je suis tenté d’abandonner dès le premier contact. Est-ce que j’y reviendrai si je reçois le mail d’invitation ?


Plaxo, à vendre ?

On apprend dans le New York Times que le site de partage de carnet d’adresse Plaxo serait à vendre.

Plaxo existe depuis sept ans et compte plus de 15 millions de membres. Il y a 6 mois, Plaxo a tenté de passer au modèle réseau social avec une nouvelle version. Mais la société n’est toujours pas rentable et serait vendue aux enchères avec un montant de départ de 100 M$.


UMPnet, déclinaison politique du réseau social

Le marketing politique de l’UMP met en ligne une plate-forme participative évènementielle dédiée aux prochaines élections municipales en France.

Techno : Très web 2.0 avec une carte géographique, de la vidéo, un nuage de mots clés, album photo, …

Usages : Dès le sous-titre « la fédération numérique », on a un collage conceptuel alliant le mot numérique au terme fédération qui appartient au registre des partis politiques. L’internaute peut s’informer, participer aux débats de campagne nationaux et de proximité, organiser des réunions, inviter des personnes, …

Le modèle du réseau social sur Internet est donc suffisant pour copier la réalité d’une fédération.


Facebook, laboratoire de la vie des réseaux sociaux ?

Facebook, cul-de-sac ?

Les mésaventures très médiatiques de Robert Scobble, un bloggueur américain influent, montrent qu’il n’est pas possible d’exporter les données que l’on a saisi dans ce réseau. Est-ce que Facebook serait un réseau du type cul-de-sac ? Naïf que nous serions à croire que les réseaux doivent être ouverts ?

Facebook de concours ?

Les réseaux sociaux sont victimes d’un effet pervers que l’histoire toute récente de Facebook met en lumière. Beaucoup de ces utilisateurs ne seraient-ils pas plus à la recherche du plus grand nombre de contacts que d’être des utilisateurs de leurs contacts ? Dans la vraie vie, les gens comme vous et moi, n’ont jamais des milliers d’amis, mais quelques bons amis sur qui compter. Le réseau social est-il simplement un jeu où le gagnant affiche un score, celui de nombre de ses contacts ?

Facebook et la vie privée de ses membres

Le site vient de recevoir une deuxième pétition pour la suppression de nouvelles fonctionnalités ressenties par les membres comme contraire au respect de leur vie privée. La première a reçu plus de 700000 signatures ; le seconde 50000. On constate que Facebook a réagi plus vite pour la deuxième protestation. En terme de gestion des évolutions, ne serait-il pas judicieux dans un réseau social de consulter les membres plutôt que d’être acculé à des coupes fonctionnelles a postériori ?

Et alors ?
Il n’en demeure pas moins que Facebook est très fréquenté et que ce n’est pas un mauvais sujet de sa majesté Internet. Cet article n’a d’autre visée que de chercher à comprendre le dessous de la toile (à l’instar d’un certain dessous des cartes) pour analyser les usages des webs (1, 2 … 3).


Web 2.0 et accomplissement

Mc Clelland énonce sa théorie du besoin de réalisation en 1961.

Il cherchait à expliciter ce qu’implique l’accomplissement. Il a proposé de le décomposer en 3 besoins ou facteurs d’impulsion fondamentaux. Pour y parvenir, il s’est appuyé sur des mesures faites à partir du Thematic Apperception Test (il s’agit d’un test projectif).

Le besoin d’accomplissement ou de réalisation

Il est présent chez les individus réfléchissant sur le sens  de leur vie, sur ce qu’elles vont en faire, sur les bonnes stratégies pour y parvenir. La lecture Web 2.0 de ce besoin est claire. Les techno du Web s’étant beaucoup simplifiées, il est tellement plus facile de créer maintenant.

Le besoin de pouvoir ou d’influence

Il caractérise les individus qui passent l’essentiel de leur temps à réfléchir à l’influence et au contrôle qu’ils ont sur les autres. On le rencontre chez les responsables politiques, mais aussi maintenant chez des personnes ou des groupes web’influents. La lecture Web 2.0 est immédiate ;-)

Le besoin d’affiliation

Les personnes qui souhaitent le satisfaire sont celles qui passent une bonne partie de leurs temps à réfléchir sur la façon de développer des relations amicales avec les autres membres de l’organisation. Pour combler ce besoin, elles nouent des relations. Transposé en Web 2.0, cela nous conduit sur les forums, les wikis, les blogs, tous les lieux d’interaction devenus si nombreux.

Voilà peut-être pourquoi nos politiques sont tellement web’actifs depuis quelques temps !!! Le Web n’est-il pas devenu la nouvelle agora de notre monde ?

Qui est Mc Clelland ?

David McClelland est un psychologue américain. Il est professeur à l’université Harvard entre la fin des années 1960 et le début de 1970. Il est fondateur de la firme Hay-McBer. Son article Testing for Competence Rather than for Intelligence, paru en 1973 dans American Psychologist, est une contribution majeure. Les psychologues avaient recours aux tests pour mesurer l’intelligence. Avec Mc Clelland, on va maintenant mesurer les compétences ! La différence est considérable.


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