Votre home page est-elle sous influence Web 2.0 ?

Depuis trois ans, le nombre d’offres de « page de démarrage » (en anglais = startpage, en allemand = startseite) ne cesse de croître. Les fonctionnalités offertes sont pour une part maintenant devenues des standard du genre, d’autres sont plus originales et tentent de se diversifier pour exister.

Pour ne citer que les plus connus aujourd’hui, on trouve :

J’observe que leur utilisation n’a pas pris en entreprise, en tout cas en France. Pour faire vite, au risque de rester dans la caricature, les navigateurs de l’entreprise s’ouvrent souvent sur la page d’accueil de l’intranet de la société. Une page identique pour tous, comme si tout le monde faisait le même travail ! Bien sûr, cette page unique et forcée a eu sa justification par le passé (technologie, sécurité, mesure d’audience, formation limitée, etc.). Mais aujourd’hui, est-ce que ce discours est encore valable ? Ne serait-il pas le moment, pour les projets à venir, de se poser la question :

« Quelques souplesses mettre dans la page d’accueil pour que tout le monde y trouve son compte, puisse travailler et personnaliser son bureau ? »


Ouvrir un navigateur, oui mais sur quoi ?

Quand on ouvre un navigateur, que s’attend-on à voir ? En fait, j’ai bien l’impression qu’il est possible de réécrire le proverbe comme ceci : dis moi quelle est ta page de démarrage, je te dirai qui tu es !

  • la homepage de son entreprise – vous travaillez dans une grande société
  • google – vous aimez bien fouiner
  • la page aléatoire de wikipedia – vous êtes curieux et vous aimez vous cultiver
  • netvibes – vous organisez votre travail, peut-être travaillez-vous tout seul ?
  • page vierge – vous êtes un contemplatif
  • gmail – vous travaillez en équipe, vous êtes en relation avec des partenaires, etc.
  • la homepage de votre site perso – vous avez des tendances narcissiques ;-)

Et ce n’est pas tout. Comme il y a beaucoup de navigateurs, votre choix (quand vous pouvez choisir) s’orientera vers l’outil qui vous correspond le plus. Qu’avez-vous privilégié ? Le standard, les onglets, les skins, la lisibilité, la rigueur, etc.

Bref, vous conviendrez avec moi que le choix d’une page de démarrage n’est pas neutre.


Grammaires de l’arménien

Il existe quelques grammaires de l’arménien sur Internet. Leur présentation est variée.

Parfois, il n’y a qu’un fragment.

  • Conjugaison, dans les premières pages d’un dictionnaire numérisé

Le livre “Développer pour le Web 2.0″ est paru

Hier, le livre Développer pour le Web 2.0, écrit par Eric Van der Vlist, Danny Ayers, Erik Bruchez, Joe Fawcett et Alessandro Vernet, est paru. Il s’agit de la traduction du livre Professional Web 2.0 Programming. Cette traduction a été réalisée par Eric Van der Vlist, Alain Herbuel, Frédéric Laurent, Olivier Engler et Gabriel Képéklian. Je vous recommande donc très vivement sa lecture !

Il ne vous propose pas de faire la découverte du Web 2.0, mais si vous développez du Web 2.0, vous y trouverez votre intérêt. En effet, les sujets qu’il traite sont des approfondissements dans de très nombreuses directions. Vous devez donc avoir des connaissances de base, notamment en HTML, CSS, JavaScript et XML.


Lexicométrie

Définition : à partir d’un ou plusieurs textes ou d’une portion seulement, les outils de lexicométrie fournissent la liste des formes classées alphabétiquement ou par fréquence d’apparition. On peut ainsi étudier le vocabulaire à l’aide statistiques et faire une analyse statistique sur un texte, ou comparatives et statistiques sur plusieurs textes.

Exemples de logiciel de lexicologie


Catégorisation

Définition : étiquetage linguistique d’un texte
Exemples d’outils de catégorisation

  • TreeTagger pour l’anglais, l’allemand, l’italien, le hollandais, l’espagnol, le bulgare, le russe, le français, l’ancien français – n’est pas disponible pour Windows
  • Winbrill

Lemmatisation

Définition : Il s’agit d’associer à un mot sa forme canonique. Toutes les flexions d’un même mot renvoie vers cette même forme. Pour toutes les formes conjuguées d’un verbe en français, la forme canonique est le verbe à l’infinitif présent.

Exemples d’outils de lemmatisation automatiques

  • Morlex : Le verbe en français
  • Flemm : Analyseur Flexionnel du français pour des corpus étiquetés

Web 0.0, ce web qu’on nous cache !

Reprenons nos investigations … à la recherche du web caché. Je ne connais guère que 3 façons d’aller à un endroit précis. Je connais l’adresse, je trouve l’adresse ou je découvre une nouvelle adresse.

Les pages du web 0.0 sont indubitablement de celles qu’on découvre. Si elles sont cachées, je ne les connaissais pas et les moteurs ne me donnaient pas le moyen de les trouver. En reformulant ma question, j’en arrive à ceci. Peut-on s’organiser pour que cette découverte soit possible, puis fructueuse ? Il est clair que tout cela doit se faire dans le respect des sites et des lois. Il s’agira donc de découvrir ce qui est licite d’accès ou d’accès licite.

Pour ne pas aller au hasard, à la crétin.fr, il est naturel de se demander s’il n’existe pas une manière d’utiliser les moteurs de recherche pour trouver ce qu’ils ne nous donnent pas habituellement comme réponse. Notons tout de suite que cette approche repose entièrement sur ce que les moteurs ont décidé d’indexer. Je le dis autrement : il s’agit d’accéder au plus caché de se qui n’est pas caché. Et nous mettrons de côté l’authentiquement caché, celui n’est pas indexé et est déconnecté (sans lien) de ce qui est indexé.

Pour cela, il faut utiliser la recherche expressive des requêtes offertes. Prenons Google comme bac à sable pour quelques expériences à la recherche de pages « normalement » impossibles à trouver.

Si je cherche les pages avec cheval et vapeur, je demanderai :

  • cheval vapeur
  • +cheval +vapeur
  • (+ cheval +vapeur)

Si je ne veux pas voiture :

  • cheval vapeur -voiture
  • (+cheval +vapeur) -voiture
  • etc.

L’utilisation de la négation ne peut pas se faire seule. Pas possible de trouver toutes les pages où il n’est pas question de voiture. L’opérateur de Google n’est pas une négation mais un sauf.

  • -voiture

Cette requête n’est donc pas possible.

En revanche, comme Google ne travaille pas au niveau d’ensemble mais évalue d’abord la requête selon une logique formelle qui lui est propre et lance une seule requête, il est possible d’écrire des requêtes que le bon sens jugera impossibles et d’obtenir tout de même des réponses … Exemple :

  • cheval -cheval vapeur -vapeur

Essayez, vous serez étonné ! Cela donne une réponse … Ca ne marche à tous les coups. « moteur voiture -moteur -voiture » est sans réponse mais « moteur voitures -moteur -voitures » a une réponse. Pour ceux qui regarderont le code source de la page, ils comprendront meiux ce qui se passe dans les coulisses de Google. A vous de jouer !

Effet de bord : En préparant ce post, je suis tombé sur un bug de Google. Si vous cherchez « a b -a -b » et que vous cliquez sur « Rechercher » puis dans la page de réponses sur « Recherche avancée », vous verrez que la requête a été modifiée en « ab -a -b ». Ce qui ne donne bien évidemment pas les mêmes réponses.


Web 2.0 et mauvaises manières

Puisque nous sommes dans l’univers entoilé du web, la navigation et les interactions entre vous et les sites que vous visitez ne peuvent se concevoir qu’avec les moyens existants … je veux dire avec les moyens que vous connaissez.

Pas si sûr ;-( Le web 2.0 nous cache des mécanismes dont vous avez peut-être fait les frais. J’ai déjà plusieurs fois entendu l’histoire suivante.

J’étais en train de surfer sur un site de commerce électronique et comme par hasard on m’a téléphoné pour me proposer la vente de ce que je venais de regarder.

Les amis qui m’ont raconté cela m’ont dit leur agacement voire même leur sentiment d’avoir été espionnés. Vous serez d’accord avec eux pour considérer qu’il s’agit là vraiment de très mauvaises manières de faire du commerce.

Comment cela est-il possible ? Oh, c’est très facile, vous pouriez même le faire à votre tour. Dans une page web 2.0, vous savez avec de l’Ajax, il est possible de façon asynchrone et indépendante des submits d’avoir un échange client / serveur. C’est ce que fait google avec sa Map ou son Suggest. Pendant que vous regardez la carte, les cartes voisines se chargent déjà dans votre poste client, ce qui vous donnera cette impression de fluidité. Ou pour Suggest, les mots proches apparaîtront au fur et à mesure de votre saisie. Détournez ce dispositif et suivez ce que fait une personne en « piégeant » la page et le tour est joué. Si en plus, vous avez une session ouverte … il ne reste plus qu’à pousser vers un commercial l’information « M. X visite notre site, il vient de regarder pendant 3 minutes notre page sur les baladeur mp3 … ».

Sans sombrer dans la paranoïa la plus débridée, je vous laisse imaginer d’autres perversités tirant profit de l’asynchronisme sans submit.


Blog, est-ce que ça a du sens en entreprise ?

Ce n’est pas une question technique

J’ai plusieurs fois entendu cette question et c’est vrai qu’elle mérite vraiment d’être posée. En effet, il s’agit d’un outil simple à prendre en main, il n’est pas onéreux … bref, il est facile à mettre à dispositon de nouveaux utilisateurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’on le trouve dans nos entreprises françaises.

Quels freins ?

Alors quels sont les freins ? Qui bloque la signature ? On entend des remarques comme « qu’est-ce qu’on va bien pouvoir écrire ? » ou « qui lira tout ça ? » ou encore « si j’écris, je dois réfléchir, je ne peux pas écrire n’importe quoi … qu’est-ce qu’on va penser ? »

Mais en fait, qu’est-ce qui caractérise un blog ?

Si on répond simplement à cette question, on fait un grand pas. Allons-y ! Un blog, c’est le moyen pour quelqu’un qui a régulièrement des choses à dire de pouvoir les publier sans avoir recours à des systèmes de publication complexe comme il y en a encore beaucoup. En d’autres termes : un auteur, un calendrier, des articles datés.

Qui a besoin de ça ?

Y a-t-il dans l’entreprise des gens qui ont besoin de ça ? S’il y en a, le blog en entreprise, ça a du sens.

Les premières personnes auxquelles je pense tout naturellement ce sont les responsables de service, de département, de l’entreprise. Ils ont tous des informations à diffuser, ils sont par essence des communiquants dans l’entreprise puisqu’ils en dirige tout ou partie. S’ils n’ont pas le temps d’écrire, ils ont autour d’eux des personnes qui peuvent rédiger la note et la publier.

Il y a aussi tous les communiquants internes.

Et les lecteurs, doivent-ils surfer sur tous les blogs pour être informés ? Non, bien sûr. Les flux RSS sont là pour ça. En plus, ils ont cet avantage remarquable sur les mails de n’être pas vecteurs de spam.

Alors, qu’est-ce qu’on attend ?


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