La loi de Shannon : la notion d’entropie

Shannon, cet esprit très « touche à tout » s’est intéressé à des sujets aussi différents et variés que les mathématiques, la jonglerie, l’invention de machines bizarres … Parmi les résultats de ses nombreux travaux, on peut remarquer ceux qui ont porté sur la notion d’entropie.

Un petit rappel pour ceux qui aurait raté le cours sur l’entropie. L’entropie est une grandeur physique abstraite d’abord découverte en thermodynamique statistique. Elle correspond au degré de désordre d’un système à l’échelle microscopique. Moins l’entropie du système est élevée, plus ses éléments sont ordonnés, liés entre eux, capables de produire des effets mécaniques, et moins grande est la part de l’énergie inutilisée ou utilisée de façon incohérente.

Dit plus simplement, moins on s’agite, plus on travaille efficacement. Cette loi est d’une portée universelle !

Shannon a généralisé la notion d’entropie au domaine de la théorie de l’information. Cette découverte a ouvert la voie aux méthodes appelées d’entropie maximale (qui consistent à substituer une loi de probabilité à une loi qu’on ne connait qu’imparfaitement) dont des applications connues sont le scanner médical et la reconnaissance automatique de caractères.

Qui est Shannon ?

Claude Elwood Shannon est né en 1916 à Gaylord dans le Michigan. Il fut ingénieur en électricité et mathématicien. Ce scientifique américain est considéré comme le père de la théorie de l’information. Il est mort en 2001.


Premiers historiographes arméniens

Les textes des premiers historiographes arméniens sont écrits en grabar, c’est à dire en arménien classique. Des traductions existent notamment en français, anglais et allemand.

Victor Langlois (1829-1869) est le premier à avoir publié en français dans une « Collection des historiens anciens et modernes de l’Arménie » deux volumes à Paris chez Firmin Didot frères entre 1867 et 1869. Ces deux volumes sont les seuls parus d’une collection qui devait se poursuivre. Malheureusement, la guerre de 1870 interrompit ce projet ambitieux. Le premier volume est consacré aux historiens grecs et syriens traduits anciennement en arménien. Le second concerne les premier historiens arméniens, ceux du cinquième siècle.

Le contenu de ces deux volumes est accessible sur le site http://remacle.org/.


Editeurs de mashup, on avance …

Les solutions qui permettent de créer des applications composites (en anglais mashup) se développent progressivement. Voici un petit état des lieux.

  • Microsoft Popfly
    • 3 composants
      • Mashup Creator
      • Web Page Creator
      • Popfly Space
    • Maturité : version béta
    • Date de sortie : mai 2007
    • http://www.popfly.ms/
    • Commentaire : projet anciennement connu sous le nom de projet Springfield

Quand on en a marre du Web 2.0 …

Bon, c’est fait ! Le mot a atteint le point de saturation chez certains. Les articles sont de plus en plus nombreux pour dire que le « Web 2.0 en entreprise…  » ce n’est pas sérieux, que ça fait trop buzz et pas assez boss.

Bref, les marketeurs l’ont compris et ils nous ont préparé le vocabulaire de substitution. Celui qui fait bien, qui fait pro ! L’idée consiste à associer les termes software et services. Cela permet au passage de faire résonner le S de SOA.

  • Software as Services
  • Software as a Services
  • Software + Services

Quelle sera la suite ?


La loi de Murphy : quand ça va mal …

» If anything can go wrong, it will «

Ou » Quand quelque chose peut mal tourner, c’est ce qui arrive «

Formulée en 1949 sur la base aérienne d’Edwards en Californie, cette loi s’applique dans tous les domaines de l’activité humaine. Pour ce qui est de l’informatique, elle est particulièrement utile à rendre compte des misères qui nous affligent …

Voici quelques déclinaisons de cette célèbre loi :

  • Quand un projet est enfin recetté et livré, il est obsolète.
  • Le coût d’un système augmente chaque fois qu’on l’utilise.
  • Quand un système devient utile, il doit être changé.
  • Quand un programme est inutile, il doit être documenté.
  • La complexité d’un système augmente toujours jusqu’à ce qu’elle excède les possibilités de ceux qui doivent les maintenir.
  • Etc.

L’optimisme actuel qui souffle sur le Web 2.0 semble conjurer le mauvais sort. Le Web 2.0 ne serait pas murphyste … à voir !

Qui est Murphy ?

Edward A. Murphy Jr. était capitaine dans l’US Air Force.


Web 2.0 – Du bon usage de la sérendipité

Tout d’abord, de quoi s’agit-il ?

Plusieurs définitions de la sérendipité sont proposées sur le web. Je reprendrai ici quelques-unes :

  • La sérendipité est la caractéristique d’une démarche qui consiste à trouver quelque chose d’intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier. Cette approche est issue d’une démarche heuristique. (Cf. www.wikipedia.fr/)
  • L’art de faire des trouvailles (Cf. florencemeichel.blogspot.com/)
  • Le hasard heureux (Cf. www.strategy-interactive.com/blog/)
  • Les accidents heureux (Cf. /plum.mabulle.com/)
  • L’art de trouver ce qu’on ne cherche pas (Cf. /plum.mabulle.com/) ma définition préférée !

Il s’agit des moments de grâce où aléa se conjugue avec providence !

Usages de la sérendipité

Le surfeur qui navigue poursuit généralement une idée précise, il a un but et développe une stratégie pour l’atteindre. Il cherche et veut trouver. Il y a aussi les surfeurs solitaires qui musardent, errent, se perdent, ne retrouvent plus le chemin . « How does a nightmare begin? For David Vincent, etc. » Bref, alors qu’on ne s’y attend pas, on tombe sur quelque chose et ça fait tilt. Du genre « bon sang, mais c’est bien sûr ! ».

Quelques exemples

Ai-je besoin de vous en donner ? Vous en avez déjà fait l’expérience. Wikipedia vous propose une page au hasard. Si vous en faites votre page par défaut de navigateur, plusieurs fois dans la journée, vous aurez l’occasion de découvrir quelque chose d’inattendu.

Ce qui ressemble à la sérenpidité sans en être

C’est comme pour toutes les bonnes choses. Il y a des clones. On voudrait vous faire croire que c’est de la sérendipité, et  non, manqué, c’est un leurre. Par exemple, Google propose depuis longtemps « j’ai de la chance« . En l’occurrence, c’est le choix de Google, pas celui de la chance.

Quels liens pour aller plus loins

article de wikipédia sur la sérendipité

le blog des automates intelligents


Les nouvelles navigations, suite …

Dans mon précédent billet sur ce même sujet, je rappelais cette évidence que les moteurs de recherche sont un des moyens les plus classiques de navigation. J’aimerai revenir un peu là-dessus car les certitudes méritent d’être revisitées régulièrement pour les valider …

En lisant les résultats d’audience des moteurs de recherche, et notamment le baromètre des moteurs de xiti, on peut noter des évolutions intéressantes. Ainsi, le moins dernier, le big google et toujours numéro 1 a progressé très légèrement (0.4%), le bon second yahoo a nettement reculé (-7.1%) … et le moteur exalead s’est détaché avec une progression très nette (16.1%).

J’en reviens donc à mon propos. Si nous utilisons tous le même moteur, nous trouverons tous la même réponse. Or, vous l’avez constaté. Il est souvent très pertinent d’avoir des avis différents, pas nécessairement opposés, mais juste différents. Les discussions sont alors plus riches, plus intéressantes. C’est le bon sens, non ? Net actuality a publié le mois dernier un billet sur un combat google contre exalead. Le résultat est un match nul !

Alors, régulièrement, faîtes vous plaisir, utilisez un moteur alternatif pour ne pas penser comme tout le monde ! Lorsque vous avez une recherche à faire, prenez le temps de croiser les résultats de différents moteurs. Commenez déjà par en mettre quelques-uns dans vos favoris.


Web 2.0 – Les nouvelles navigations

Au commencement était le lien !

L’utilisateur, d’un clic sur un mot ou une image, arrive à un endroit précis. Le changement d’aspect du curseur est l’espérance d’un contenu précis. Souvent, connaissant déjà le site, le surfer sait ce qu’il va trouver. Il revient à une page connue. Ou bien, plus tard, il sait qu’il retrouvera cette page.

Puis il y eu le moteur de recherche

Curieux objet que nous désignons par recherche alors que nous voulons trouver. Il est bien rare que le surfeur utilise ce genre de moteur pour rechercher uniquement … généralement il trouve. Enfin, nous lui souhaitons. Et le contenu sera en lien direct avec son centre d’intérêt. En revanche, il n’est pas assuré de retrouver les mêmes pages ultérieurement. De nouveaux contenus peuvent être mis en ligne, les algorithmes de recherche peuvent évoluer.

L’accès indirect

Ce troisième mode n’a pas plus Web 2.0 que les 2 précédents … patience ! Donc, l’indirect, vous le connaissez. Il peut être sémantiquement guidé, par exemple lorsque vous accédez à une catégorie dans un blog. L’indirect peut aussi être circonstanciel, c’est le cas de l’accès par la date dans un blog. Qu’allez-vous trouver ? Est-ce que la date vous dit quel genre de contenu vous allez découvrir ?

L’indirection n’est pas très déterministe. Il vous appartient de poursuivre votre chemin. Alors, rien ne dit que vous retrouverez un contenu précis.

La navigation suggérée

Ca c’est du Web 2.0 ! Imaginez un peu ceci. Vous êtes dans votre site préféré, vous y avez déjà surfé … Une intelligence câblée dans le site, ou la page, ou le morceau de page va prendre en compte ce qu’il sait de son visiteur, en l’occurrence vous, et en profiter pour faire l’intelligent. Le plus justement possible, il va vous suggérer une suite logique à ce que vous faites.

Par exemple, le bas de page que vous n’avez pas encore découvert va contextuellement prendre tel ou tel aspect.

Cette modalité de navigation que vous avez déjà vu dans google maps (la carte se prépare en mémoire, dans votre navigateur, au fur et à mesure de votre progression, de façon opportuniste et efficace), va se développer dans les pages de commerce en ligne pour le cross-selling par exemple.

Avec la navigation suggérée, vous n’êtes plus le maitre à bord. Il y a un autre capitaine qui s’est invité et vous fait écouter le chant des sirènes …

Les copains d’abord

Le « social bookmarking », c’est à dire les favoris proposés par les proches sont aussi une façon très Web 2.0 de naviguer. Tiens ça me rappelle ce jeu idiot de la télé. Le présentateur vous pose une question. Comme vous ne savez pas répondre, vous appelez un proche et c’est à lui de vous sortir du problème. On ne peut pas dire que cette façon d’avancer soit déterministe. Si vous aviez demandé un autre copain, vous auriez peut-être eu une autre réponse …

Et ce ne serait pas complet sans évoquer la sérendipité

La quoi ? Ah oui, je publierai rapidement un billet pour vous en donnez la définition …

Il s’agit d’organiser un recours à l’aléa comme une source potentielle d’enrichissement. Le principe est simple, sa mise en oeuvre encore plus et les gains inattendus. Wikipedia vous propose ainsi une page au hasard. J’en ai même fait ma page d’accueil dans l’un de mes navigateurs. Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau.

Imaginez une page au hasard dans l’intranet du grand groupe international qui vous emploie …

je reviendrai sur ce thème que je trouve très en lien avec le Web social. La loi de Metcalfe et l’aléa n’ont pas tout dit !


Comment classer les lecteurs de flux ?

Les lecteurs de flux sont pléthore. On s’en doutait. Mashable vient de publier une liste de plus de 120 références. L’article est : The Ultimate RSS Toolbox – 120+ RSS Resources.

L’intérêt de cet article est qu’il dresse une liste selon une classification que je trouve bien utile pour y voir clair. Voyons un peu …

Lecteurs RSS triés par OS ou plateforme

  • pour Windows
  • pour OS X
  • pour Linux
  • pour plusieurs plateformes
  • pour le Web
  • pour les mobiles

Lecteurs RSS qui transforment en email

Valideurs de flux

Lecteurs en plug-in

  • pour Firefox (navigateur)
  • pour WordPress (blog)
  • autres

Gestionnaires de flux

Fusionneurs de flux

Outils de référencement de flux

  • Ping

Répertoires de flux

Trucs et astuces

Divers


Les 3 lois de la robotique

Asimov a énoncé un système axiomatique connu sous le nom des trois lois de la robotique. Selon leur auteur, les robots devraient être construits dans le respect de ces lois pour éviter toutes les dérives qui, pour le moment, ne sont encore que spéculatives. Mais, on ne sait jamais … comme aurait dit le Petit Prince.

Première loi : un robot ne peut pas porter atteinte à un être humain, ni rester passif devant un être humain exposé à un danger.
Deuxième loi : un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la Première Loi.
Troisième loi : un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’est pas en contradiction avec la Première ou la Deuxième Loi.

La lecture (ou la relecture) de ces lois désormais célèbres résonnent bien dans le contexte de l’Internet. Les moteurs y sont toujours plus nombreux, à commencer par les moteurs de recherche, de gestion de contenu, de règles, de workflow, … Et je me pose les questions suivantes :

  • Est-ce que tous nos robots du web satisfont aux lois d’Asimov ?
  • Qu’adviendrait-il si tel moteur dérogeait à l’une de ces lois ?
  • Avons-nous des retours d’expérience sur le sujet ?

Qui est Isaac Asimov ?

Cet écrivain américain est né le premier janvier 1920 à Petrovichi en Russie. Il est mondialement célèbre pour une oeuvre de science fiction considérable. Il a aussi beaucoup écrit d’ouvrages de vulgarisation scientifique. Il est décédé à New York le 6 avril 1992.


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