Tag: sérendipité

Web 2.0 – Du bon usage de la sérendipité

Tout d’abord, de quoi s’agit-il ?

Plusieurs définitions de la sérendipité sont proposées sur le web. Je reprendrai ici quelques-unes :

  • La sérendipité est la caractéristique d’une démarche qui consiste à trouver quelque chose d’intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier. Cette approche est issue d’une démarche heuristique. (Cf. www.wikipedia.fr/)
  • L’art de faire des trouvailles (Cf. florencemeichel.blogspot.com/)
  • Le hasard heureux (Cf. www.strategy-interactive.com/blog/)
  • Les accidents heureux (Cf. /plum.mabulle.com/)
  • L’art de trouver ce qu’on ne cherche pas (Cf. /plum.mabulle.com/) ma définition préférée !

Il s’agit des moments de grâce où aléa se conjugue avec providence !

Usages de la sérendipité

Le surfeur qui navigue poursuit généralement une idée précise, il a un but et développe une stratégie pour l’atteindre. Il cherche et veut trouver. Il y a aussi les surfeurs solitaires qui musardent, errent, se perdent, ne retrouvent plus le chemin . « How does a nightmare begin? For David Vincent, etc. » Bref, alors qu’on ne s’y attend pas, on tombe sur quelque chose et ça fait tilt. Du genre « bon sang, mais c’est bien sûr ! ».

Quelques exemples

Ai-je besoin de vous en donner ? Vous en avez déjà fait l’expérience. Wikipedia vous propose une page au hasard. Si vous en faites votre page par défaut de navigateur, plusieurs fois dans la journée, vous aurez l’occasion de découvrir quelque chose d’inattendu.

Ce qui ressemble à la sérenpidité sans en être

C’est comme pour toutes les bonnes choses. Il y a des clones. On voudrait vous faire croire que c’est de la sérendipité, et  non, manqué, c’est un leurre. Par exemple, Google propose depuis longtemps « j’ai de la chance« . En l’occurrence, c’est le choix de Google, pas celui de la chance.

Quels liens pour aller plus loins

article de wikipédia sur la sérendipité

le blog des automates intelligents


Web 2.0 – Les nouvelles navigations

Au commencement était le lien !

L’utilisateur, d’un clic sur un mot ou une image, arrive à un endroit précis. Le changement d’aspect du curseur est l’espérance d’un contenu précis. Souvent, connaissant déjà le site, le surfer sait ce qu’il va trouver. Il revient à une page connue. Ou bien, plus tard, il sait qu’il retrouvera cette page.

Puis il y eu le moteur de recherche

Curieux objet que nous désignons par recherche alors que nous voulons trouver. Il est bien rare que le surfeur utilise ce genre de moteur pour rechercher uniquement … généralement il trouve. Enfin, nous lui souhaitons. Et le contenu sera en lien direct avec son centre d’intérêt. En revanche, il n’est pas assuré de retrouver les mêmes pages ultérieurement. De nouveaux contenus peuvent être mis en ligne, les algorithmes de recherche peuvent évoluer.

L’accès indirect

Ce troisième mode n’a pas plus Web 2.0 que les 2 précédents … patience ! Donc, l’indirect, vous le connaissez. Il peut être sémantiquement guidé, par exemple lorsque vous accédez à une catégorie dans un blog. L’indirect peut aussi être circonstanciel, c’est le cas de l’accès par la date dans un blog. Qu’allez-vous trouver ? Est-ce que la date vous dit quel genre de contenu vous allez découvrir ?

L’indirection n’est pas très déterministe. Il vous appartient de poursuivre votre chemin. Alors, rien ne dit que vous retrouverez un contenu précis.

La navigation suggérée

Ca c’est du Web 2.0 ! Imaginez un peu ceci. Vous êtes dans votre site préféré, vous y avez déjà surfé … Une intelligence câblée dans le site, ou la page, ou le morceau de page va prendre en compte ce qu’il sait de son visiteur, en l’occurrence vous, et en profiter pour faire l’intelligent. Le plus justement possible, il va vous suggérer une suite logique à ce que vous faites.

Par exemple, le bas de page que vous n’avez pas encore découvert va contextuellement prendre tel ou tel aspect.

Cette modalité de navigation que vous avez déjà vu dans google maps (la carte se prépare en mémoire, dans votre navigateur, au fur et à mesure de votre progression, de façon opportuniste et efficace), va se développer dans les pages de commerce en ligne pour le cross-selling par exemple.

Avec la navigation suggérée, vous n’êtes plus le maitre à bord. Il y a un autre capitaine qui s’est invité et vous fait écouter le chant des sirènes …

Les copains d’abord

Le « social bookmarking », c’est à dire les favoris proposés par les proches sont aussi une façon très Web 2.0 de naviguer. Tiens ça me rappelle ce jeu idiot de la télé. Le présentateur vous pose une question. Comme vous ne savez pas répondre, vous appelez un proche et c’est à lui de vous sortir du problème. On ne peut pas dire que cette façon d’avancer soit déterministe. Si vous aviez demandé un autre copain, vous auriez peut-être eu une autre réponse …

Et ce ne serait pas complet sans évoquer la sérendipité

La quoi ? Ah oui, je publierai rapidement un billet pour vous en donnez la définition …

Il s’agit d’organiser un recours à l’aléa comme une source potentielle d’enrichissement. Le principe est simple, sa mise en oeuvre encore plus et les gains inattendus. Wikipedia vous propose ainsi une page au hasard. J’en ai même fait ma page d’accueil dans l’un de mes navigateurs. Chaque jour, j’apprends quelque chose de nouveau.

Imaginez une page au hasard dans l’intranet du grand groupe international qui vous emploie …

je reviendrai sur ce thème que je trouve très en lien avec le Web social. La loi de Metcalfe et l’aléa n’ont pas tout dit !


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