arménien

Les chorales arméniennes

Les chorales arméniennes sont nombreuses. Elles démontrent combien le chant est apprécié sous toutes ces formes.

Fin 2007, j’avais publié un post sur le même sujet. Celui-ci en est la mise à jour. Les chorales sont répertoriées par catégorie.

Chant liturgique

  • L’ensemble Akn a pour vocation de raviver et de développer l’interprétation traditionnelle du chant liturgique arménien. Aram Kerovpyan a créé ce Centre d’études du chant liturgique arménien en janvier 1998 à Paris. Akn est une chorale mixte, formée de 14 à 16 participants.

Chant choral

  • Paris. La chorale Sipan-Komitas est le premier choeur mixte arménien créé à Paris en 1923. Son répertoire est composé de chants religieux et profanes. Son chef actuel, Haïg Sarkissian en a pris la direction en 2010 à la suite de Garbis Aprikian qui l’avait dirigée depuis 1953 et qui reste le directeur artistique.
  • Paris. La chorale arménienne Koghtan est dirigée par Haïg Sarkissian. Ce choeur qui répète à Paris chante un répertoire religieux et profane.
  • Nice. La chorale Sayat Nova, créée en 1992 par des amateurs de musique arménienne, chante des chants religieux et profanes sous la direction de Khatchig Yilmazian.
  • Lyon. Créée en 1962 au sein de l’Eglise apostolique Saint-Jacques de Lyon, la chorale Gomidas a pour chef Jean Berbérian.
  • Alfortville. La chorale Daron a été fondée en 1986. Elle est dirigée par Stéphane Yorganciyan.

Chorale scolaire

  • La chorale des élèves de l’école Saint Mesrop d’Alfortville sous la direction de Stéphane Yorganciyan.
  • L’école Tebrotzassère du Raincy est dotée de deux chorales distinctes : la première composée des enfants du primaire et la seconde des élèves du collège. Elles sont dirigées par Haïg Sarkissian, directeur de l’établissement.

Les Etudes Arméniennes, dans le monde

Les Etudes Arméniennes sont présentes dans plusieurs pays. Abordons la France, le Portugal et l’Amérique du Nord.

France, la Société des Etudes Arméniennes

En France, la Société des Etudes Arméniennes (SEA), fut fondée le 9 janvier 1920 par Victor Bérard, Charles Diehl, André-Ferdinand Hérold, H. Lacroix, Frédéric Macler, Antoine Meillet, Gabriel Millet, Gustave Schlumberger.

Frédéric Macler et Antoine Meillet créent la même année 1920 la Revue des Etudes Arméniennes (REA). Frédéric Macler en est l’administrateur-archiviste, Antoine Meillet le secrétaire général et H. Lacroix le trésorier. Il s’agit d’une revue universitaire de linguistique dédiée à l’étude de l’histoire, de l’histoire de l’art, la philologie, la linguistique et la littérature. Cette première revue s’arrête en 1933 pour ne reprendre qu’en 1964. Le comité de rédaction comprend alors Emile Benvéniste, Cl. Cahen, Marius Canard, Sirapie Der-Nersessian, Georges Dumézil, A. Dupont-Sommer, Frédéric Feydit, A. Grabar, P. Lemelre, Ch. Mercier, A. Mirabel et L. Robert. A partir de 1964, les directeurs de la revue ont été successivement Emile Benveniste (1964-1975), Georges Dumézil (1975-1980) et Sirarpie Der-Nersessian (1981-1989).

En 1992, Claire Mouradian (CNRS) et Anaïd Donabédian (INALCO) créent une association pour réunir à nouveau des chercheurs dans le domaine des études arméniennes. L’association a repris la publication de la Revue des Etudes Arméniennes à partir de 1994 sous la direction de Nina Garsoïan.

Le Portugal, La Fondation Calouste Gulbenkian

La Fondation Calouste Gulbenkian a été créée par dispositions testamentaires de Calouste Gulbenkian, le 18 juillet 1956. C’est une institution portugaise de droit privé et d’utilité publique, dont les objectifs statutaires sont l’Art, la Bienfaisance, la Science et l’Education. Elle intervient au niveau international dans de très nombreuses actions d’envergure.

La Fondation a son siège à Lisbonne où se trouve également le Service des Communautés Arméniennes, l’un de ses premiers services à être créé. Parmi les autres services, en 1969, le Musée est inaugurée. On trouve aussi un Grand Auditorium, des salles d’expositions temporaires, une zone de congrès avec plusieurs salles et auditoriums.

L’Amérique du Nord, the National Association for Armenian Studies and Research

L’Association nationale d’études arméniennes et de la Recherche (NAASR) a été créé en 1955 par un groupe de soixante personnes désirant faire avancer les études arméniennes aux Etats-Unis. Grâce aux efforts de collecte de fonds de la NAASR, les deux premières chaires d’Études Arméniennes ont ouvertes aux États-Unis à Harvard en 1959 et à l’Université de Los Angeles en 1965. NAASR a également soutenu des programmes d’études arméniennes d’un certain nombre d’autres universités américaines, parmi lesquelles Columbia University, University of Massachusetts à Boston et à Amherst, Wayne State University, Tufts University, California State University à Fresno, University of Connecticut, University of California, Berkeley, et Bentley University.


Une inscription grecque de Garni, en Arménie

Les inscriptions grecques sont très rares en Arménie. En voici une de bonne dimension.


Traduction automatique arménien / français et réciproquement

Tous ceux qui ont a traduire des textes, ont découvert un jour l’offre de Google. Mais derrière celle-ci, qui est visible et largement utilisée, il y a les coulisses. Je veux dire d’autres territoires de la traduction automatique.

Ainsi, je cherchais à traduire de l’arménien avec mes dictionnaires … et en fouillant, en grattant dans le web, j’ai trouvé une page où des langues plus inhabituelles que l’anglais sont proposées parmi les autres :

afrikaans
albanais
allemand
anglais
arabe
arménien
azéri
basque
biélorusse
bulgare
catalan
Chinois
coréen
Créole haïtien
croate
danois
espagnol
estonien
finnois
français
galicien
gallois
géorgien
grec
hébreu
hindi
hongrois
indonésien
irlandais
islandais
italien
japonais
letton
lituanien
macédonien
malaisien
maltais
néerlandais
norvégien
persan
polonais
portugais
roumain
russe
serbe
slovaque
slovène
suédois
swahili
tagalog
tchèque
thaï
turc
ukrainien
urdu
vietnamien
yiddish

Allez-y voir, c’est là : http://translate.google.com/?hl=fr&ie=UTF8#


Histoire de l’Eglise d’Arménie par Aram Mardirossian

Aram Mardirossian, docteur en histoire du droit, spécialiste du droit canonique de l’Antiquité tardive et du Haut Moyen Age, nous offre une série d’émissions de radio que l’on peut écouter sur Radio Ayp en Ile-de-France sur 99.5 et partout sur Internet http://www.radio-aypfm.com/. Le sujet de cette série qui a débuté le 5 janvier 2010 est l’histoire riche et mouvementée de l’Eglise d’Arménie, depuis le début du IVe, avec la conversion du Roi Tiridate IV jusqu’au milieu du XIe siècle en 1064, date de la prise d’Ani par les Turcs Seldjoukides.

Les trois parties que composent les émissions successives sont « des légendes apostoliques à la conversion de Tiridate le Grand », « les querelles christologiques » puis « l’église arménienne sous la domination arabe ». Il s’agit d’une chronique exposée avec beaucoup de rigueur et destinée à être accessible au plus grand nombre. Les faits historiques sont présentés à partir de toutes les sources disponibles.

Les émissions peuvent être aussi podcastées depuis le site de Radio Ayp.


Conférence de Bernard Outtier sur Georges Dumézil

Le 14 janvier 2010, Bernard Outtier a donné une conférence organisée par la Société des Etudes Arméniennes et intitulée « Georges Dumézil, les langues du Caucase, et l’arménien ». Bernard Outtier a bien connu Dumézil et il nous en a donné un portrait de première main.

Georges Dumézil a inventorié le monde indo-européen. Un de ses apports majeurs est d’avoir trouvé les trois fonctions qui sous-tendent l’idéologie indo-européenne primitive (prêtre, guerrier et producteur). Il est le créateur d’une nouvelle science : la mythologie comparée. Mais le savant a autant travaillé et publié dans les domaines de la linguistique et en particulier de la linguistique caucasienne et caucasique. Il a appris des dizaines de langues et les anecdotes sont nombreuses.

Bernard Outtier est directeur de recherche au CNRS. Il enseigne le géorgien à l’Institut Catholique de Paris et a enseigné la littérature arménienne à Genève.


Un signe diacritique pour l’arménien

Un signe diacritique est un signe graphique comme par exemple le point, l’accent, la cédille. Il est ajouté à un graphème simple de l’alphabet, il permet alors de transcrire un phonème différent. Ainsi on évite la confusion entre homographes.

On trouve des signes diacritiques dans de nombreux alphabets en français, en russe, en arabe, etc. En arménien, un signe diacritique marque l’emphase, c’est le շեշտ (shesht, ce mot signifie tout simplement ‘accent’). Il se présente comme un accent aigu placé sur la voyelle porteuse de l’emphase.

Voici un exemple sans signe diacritique ահաւասիկ et le même mot porteur d’un shesht ահա́ւասիկ.


Enseignement de l’arménien à l’INALCO

Enseigné depuis 1798, l’arménien est une des langues fondatrices de l’établissement.

Depuis les années 1990, le champ disciplinaire couvert s’est élargi, pour introduire, outre les disciplines traditionnelles (histoire, littérature, histoire de l’art), la didactique de l’arménien, la socio-anthropologie, la linguistique. Cela a notamment permis, depuis 1996, de compléter l’offre de diplômes d’établissement par l’habilitation de diplômes nationaux (licence et maîtrise d’arménien LLCE et LLCE mention FLE). Le cursus d’arménien de l’INALCO a une tradition d’enseignement de l’arménien occidental (langue de la diaspora) qui fait sa spécificité et sa position unique dans le monde. L’arménien oriental, langue de la République d’Arménie, a toujours été représenté dans le cursus comme enseignement complémentaire, à côté de l’arménien classique.

Compte tenu des nouveaux besoins issus de l’indépendance de l’Arménie, et qui draine un public nouveau, désireux d’accéder immédiatement à l’arménien oriental, il est proposé dans le cadre de la Licence LMD deux parcours en première et deuxième année de la licence d’arménien, permettant de privilégier l’une ou l’autre des variantes. En troisième année les enseignements sont communs aux deux variantes, et visent à permettre à l’étudiant d’acquérir une compétence passive équivalente dans les deux variantes, sachant qu’ils conservent une dominante pour leur compétence active.

Les Etudes arméniennes en France

  • A Paris, l’INALCO est le seul établissement supérieur où est enseigné l’arménien moderne. Avec ses trois enseignants titulaires et 7 chargés de cours, les champs disciplinaires couverts en font la première formation au monde hors d’Arménie pour l’éventail des disciplines couvertes.
  • L’École Pratique des Hautes Etudes offre un cursus d’arménien au niveau Master, centré sur l’arménien classique et la littérature et la culture médiévales. La Licence d’arménien de l’INALCO permet d’accéder à cette formation, car elle propose en approfondissement le choix d’une formation en arménien classique.
  • L’Institut Catholique de Paris offre une formation en arménien classique validée par un diplôme propre.
  • L’Université de Provence offre un diplôme d’établissement de niveau DEUG en arménien moderne et civilisation.

En Europe

  • L’université Ca Foscari de Venise a une formation en langue et littérature arméniennes modernes et anciennes. Elle organise des séjours intensifs d’été qui donnent lieu à délivrance d’ECTS validables dans le cursus de l’INALCO selon avis de l’équipe pédagogique.
  • L’université de Genève offre un parcours d’arménien dans le cadre de la Licence de Lettres. Les ECTS obtenus à Genève peuvent être validés dans le cursus de l’INALCO selon avis de l’équipe pédagogique.
  • Plusieurs universités européennes comme l’Université de Bologne, d’Oxford, Cambridge, Pise, Dresde, Bochum, etc., ont des chaires d’arménologie marquées par le profil de l’enseignant titulaire (respectivement histoire byzantine, études indo-européennes et linguistique, poésie médiévale, linguistique, philologie, histoire antique). Elles délivrent toutes des ECTS validables à l’INALCO selon avis de l’équipe pédagogique.

Cette présentation est empruntée à la plaquette « Arménien, licences, diplômes d’établissement » de l’INALCO.


Cours « Outils et méthodologie en études arméniennes » à l’INALCO

Dans le cursus national LMD en études arméniennes organisé par l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales, Département Eurasie, le cours « Outils et méthodologie en études arméniennes » présente des ressources concernant l’Arménie, les Arméniens et la langue arménienne (bibliothèques, outils informatiques, polices de caractères, sites internet, etc.). Ce cours est assuré en salle multimedia.


Web 2 et culture, l’exemple du Musée virtuel arménien de France

C’est après la guerre, le 14 mai 1949, que Nourhan Fringhian crée le Musée arménien de France. Avec l’aide de quelques amis arméniens érudits et collectionneurs comme lui, ils réunissent leurs collections et constituent un fonds remarquable et unique en France consacré à la culture et aux traditions arméniennes : des céramiques, des objets ecclésiastiques, des amulettes, des bibles traduites et d’autres ouvrages liturgiques, des tableaux etc.

Puisque le musée physique est fermé depuis de nombreuses années, malgré une réouverture de deux mois au cours de l’année de l’Arménie, et qu’il ne pourra jamais être accessible partout dans le monde, il faut saluer la naissance du site du musée arménien de France (MAF). L’histoire de ce musée se poursuit donc sous l’impulsion de Frédéric Fringhian, fils du créateur, et de toute une équipe motivée.

Ce musée virtuel est une belle réalisation au niveau de son contenu iconographique, photographique et documentaire. C’est aussi une belle réussite technique : un site RIA en flex.

Pour toutes ces bonnes raisons, je vous invite à visiter ce beau musée virtuel et à lui apporter votre soutien.


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