Tag: reseau social

Codex informatica, index

Après avoir publié de nombreux posts consacrés à différentes lois qui s’appliquent à l’informatique, il me semble utile d’apporter un index alphabétique sur les noms de leurs auteurs.

  1. Amara
    La loi d’Amara : Généralité sur la technologie
  2. Amdahl
    La loi d’Amdahl : Gain de performance
  3. Asimov
    Les 3 lois de la robotique
  4. Bell
    La loi de Bell : Classes d’ordinateur
  5. Bezos
    La loi de la longue traîne
  6. Brooks
    La loi de Brooks : Retard sur projet logiciel
  7. Clarke
    Les lois de Clarke : Conditions possibles de l’innovation
  8. Cole
    La loi de Cole : Conservation de l’intelligence
  9. Fitts
    La loi de Fitts : la durée du mouvement
  10. Freedman
    La loi de Freedman : Facilité de programmation
  11. Gates
    La loi de Gates : Inertie logicielle
  12. Gilder
    La loi de Gilder : Dépassement de bande
  13. Godwin
    La loi de Godwin : Débat et discrédit
  14. Krug
    La première loi de Krug : « ne me faites pas réfléchir ! »
  15. Kranzberg
    Les 6 lois de Kranzberg sur la technologie
  16. Lanchester
    La loi de Lanchester, ou la loi de puissance
  17. Maslow
    La hiérarchie de Maslow
  18. Mayfield
    La loi de participation
  19. Metcalfe
    La loi de Metcalfe : Réseau, web social
  20. Milgram
    La loi de Milgram : La profondeur des relations
  21. Moore
    La loi de Moore : Doublement programmé
  22. Murphy
    La loi de Murphy : quand ça va mal …
  23. Nacchio
    La loi de Nacchio : Gateway IP
  24. Nielsen
    La loi de Nielsen : La vitesse de connexion
  25. Pareto
    La loi de Pareto : ou la loi des 80 / 20
  26. Parkinson
    La loi de Parkinson : Du travail comme d’un gaz parfait
  27. Reed
    La loi de Reed : Réseau, web social
  28. Roberts
    La loi de Roberts : Rapport Performance / Prix
  29. Shannon
    La loi de Shannon : la notion d’entropie
  30. Wiener
    La loi des rétroactions positives
  31. Wirth
    La loi de Wirth : la vitesse relative du progrès

Peut-être connaissez-vous d’autres lois à ajouter à ce florilège ?


Formation 2.0

Si l’anglais ne vous pose pas de problème de compréhension, il faut aller voir ce que la micro société CommonCraft produit. Les créateurs de Common Craft sont mari et femme et travaillent à domicile. Ils ont monté ce business et en disent clairement :  » We have chosen to build a business that doesn’t make size the priority. If anything, our priority is building a successful business that enables us to be happy, excited and independent. We believe small is beautiful.  »

Leur petite entreprise vend de l’explication sous la forme de courtes vidéos d’une efficacité aussi forte qu’est faible l’investissement pour les produire. Vous l’aurez compris, je suis conquis ! Je vous propose un petit florilège orienté Web 2.0 puisque c’est l’un des focus de mon blog.

C’est tout simple, c’est efficace. Que pensez-vous de ces supports ? Avez-vous vu quelque chose qui y ressemble ?


Facteurs de succès du Web 2.0

C’est un fait, nous sommes déjà dans l’ère du Web 2.0. Il ne s’agit plus de se demander s’il faut y aller. Après avoir passer en revue des risques possibles dans mon précédent post, la question est maintenant seulement celle-là : quels sont les facteurs de succès des projets Web 2.0 ?

Les outils ne sont que des moyen

Dans le projet Web 2.0, quand l’entreprise confond la fin et les moyens, elle se met à produire des choses comme « collaborer », « mettre les gens en réseau », « créer des flux RSS », « partager l’information », « créer un mashup », etc. Il ne s’agit que de moyens, pas d’objectifs. En revanche, si elle s’attache à « être plus réactive », « innover plus », « répondre aux besoins des clients », « interagir avec ses partenaires », etc., elle poursuit alors de vrais objectifs.

La gestion du changement

Quand l’entreprise est déjà équipée d’une solution dont la mise en place est un projet long et onéreux, la réussite du passage au 2.0 dépend de la capacité des personnes chargées de gérer le changement à impliquer les collaborateurs, à communiquer sur les usages.

Le réseau social

L’entreprise qui entre dans le monde 2.0 doit en adopter les bonnes pratiques. Cela signifie qu’elle apprend à être 2.0. À ce titre, elle prend place dans les réseaux sociaux et cette exposition maîtrisée l’ouvre notamment :

  • à de nouveaux partenariats ou des partenariats renouvelés ;
  • à des clients contactés par le marketing viral ;
  • au recrutement de « web natives » motivés.

La valorisation des acteurs

Il ne s’agit pas de mettre en place une méritocratie. Les utilisateurs mutent pour devenir des « utilis’acteurs » 2.0 et les outils du Web 2.0, intrinsèquement, savent mettre en valeur la participation pour la favoriser. Ce sont des composants qui ont intégré un mélange de logiques : celle de la roue de Deming et celle de la pyramide de Maslow.

Les données en action

Les données du Web 1.0 étaient publiées pour être lues, celles du Web 2.0 appellent la contribution. Elles héritent de cette capacité plusieurs qualités :

  • les utilisateurs peuvent les améliorer ;
  • sous forme de flux, elles peuvent irriguer ce que l’utilisateur des flux voudra ;
  • des applications composées (mashups) peuvent être réalisées.

Les liens partagés

Dans le Web 2.0, les liens ne sont plus à suivre, mais à partager. Voilà qui promet de tisser des toiles plus solides, faites de brins plus nombreux.

Qualité homogène

L’utilisateur 2.0 n’a pas conscience de l’infrastructure qui opère pour lui. Que les applications soient exploitées dans l’entreprise ou à des lieues de là, en mode SaaS, il ne comprendra pas s’il existe des différences de qualité de services. Pour lui, le système d’information demeure un tout homogène.

La co-création

La participation est une caractéristique fondamentale du Web 2.0. Sa traduction au temps du projet est la possibilité offerte aux utilisateurs d’être co-créateurs de leurs outils.

Des décideurs avertis

Souvent, la pression concurrentielle impose aux projets Web 2.0 de s’inscrire dans des délais très courts. Si les décideurs sont suffisamment au fait du Web 2.0, ils ne feront pas perdre un temps précieux au développement de leur entreprise au moment des choix.

Des leaders impliqués

Les outils du Web 2.0 ont une belle tendance à se moquer de la hiérarchie. Chacun n’est-il pas invité à participer, sans discrimination ? L’implication ou la non-implication des leaders dans le projet se remarquera immédiatement.


Risques du web 2.0

Dans ce post, je veux mettre l’accent sur quelques risques induits par l’utilisation du Web 2.0. Il n’y a pas à s’alarmer, mais cela peut faire réfléchir.

Les trois premiers appartiennent déjà au monde du Web 1.0

1. Diffusion incontrôlée
L’information circule encore plus facilement qu’auparavant et chacun peut accéder aux contenus directement, avec des liens ou avec un moteur de recherche. On se souvient par exemple que lorsque les malversations d’un homme politique cambodgien se sont retrouvées sur Internet, la sphère politique du Cambodge s’en est trouvée bouleversée.

2. Technicisme
L’euphorie nourrie par les innovations technologiques de l’Internet a été la mauvaise conseillère de nombreux projets où les besoins et les usages des utilisateurs n’ont pas été pris en compte. Si vous achetez une perceuse est-ce parce que vous avez besoin d’une perceuse ou parce que vous voulez faire un trou ?

3. Mauvaise anticipation et atermoiement
L’emballement technophile pouvant conduire à une mauvaise anticipation, la confiance des décideurs ne s’établit souvent qu’après que la preuve tangible a été produite. Pendant ce temps, le projet prend du retard.

De nouveaux risques sont apparus avec le Web 2.0.

4. Mécompréhension
Le démarrage effectif du projet Web 2.0 est lié à la compréhension au plus haut niveau de la direction de ce qu’est le Web 2.0, de ses conséquences, de ses impacts, de la puissance opérationnelle qu’il permet et de son contenu effectif. Il peut être perçu comme une « usine à gadgets » — ce qu’il n’est pas —, comme une « prime à l’amusement » — pourquoi alors ne pas le financer sur le budget du CE ? —, comme une vitrine marketing — cela reviendra moins cher de passer une séquence publicitaire télévisée —, ou, pire encore, comme la solution miracle qui remplacera à lui tout seul N applications !

5. Incompréhension technologique
Certains projets Web 2.0 sont freinés par des directions d’entreprise qui disent ne pas comprendre ses technologies. La première des actions à entreprendre consiste à faire comprendre que le débat n’est pas technique, mais qu’il se situe au niveau des usages.

6. Manque de confiance
Alors qu’il est devenu beaucoup plus aisé de publier, le manque de contrôle sur les contenus diffusés à l’aide des outils du Web 2.0 constitue un frein puissant dans les entreprises où la culture locale a toujours consisté à garder la main sur la communication. L’accès aux réseaux sociaux est encore bien souvent bloqué par des DSI qui n’ont pas compris et manque confiance (voir par exemple dans l’article de 01Net).

7. Sécurité
Les utilisateurs sont de plus en plus acteurs ; les systèmes sont de plus en plus ouverts et communiquant ; les données sont plus riches, il faut mieux les protéger ; les services sont exposés, ils peuvent être détournés ; la contribution peut être pervertie : tout concourt à une forte demande de sécurité.


Web 2.0 et épigraphie arménienne

Les réseaux sociaux sont l’une des grandes réussites du web 2.0. Le site de partage de photographies Flickr est l’un de ces réseaux qui est particulièrement réussi. Comme je suis à la recherche de bonnes photographies de témoignages épigraphiques de langue arménienne, je ne pouvais pas me contenter de mes seules photos. J’ai donc créer un groupe Flickr consacré à l’épigraphie arménienne.

En à peine 5 semaines, ce sont déjà plus de 100 photographies qui ont été publiées dans ce groupe. Quant aux membres du groupe, ils sont plus de 10. Si vous avez d’autres clichés, je vous invite à prendre part à cette expérience de partage. Vous pouvez aussi commenter certaines photos.

Ainsi, le web 2.0 contribue à la constitution d’un fonds documentaire épigraphique … où chacun peut prendre sa part.


Réseau social : le graal des rétroactions positives

Dans le monde imparfait qui est le nôtre, un monde où la concurrence n’est ni pure ni parfaite, la loi de rétroactions positives stipule que l’accroissement de la demande induit une hausse de l’offre qui en retour va stimuler la demande, etc.

Transposons maintenant cette loi au monde des réseaux sociaux cher au Web 2.0. Plus une communauté d’utilisateurs est importante, plus ses fournisseurs de services ont intérêt à lui offrir des services. En retour, le développement de cette offre va accroître la satisfaction des membres de la communauté. La satisfaction d’un membre est d’autant plus grande qu’il y a de membres dans la communauté. Simplet dirait : à plusieurs, on est plus nombreux !

Il s’en déduit que la logique des rapprochements ou des fusions des réseaux sociaux bénéficie des rétroactions positives. Ce phénomène conduit à la raréfaction des acteurs offreurs et on aboutit soit à un oligopole soit à un monopole. N’est-ce pas là ce que nous observons depuis quelques temps dans l’histoire des Plaxo, LinkedIn, mySpace, FaceBook, etc. Pour exister demain, ils se concentrent et leur bouquet de services augmente régulièrement, quitte à faire des erreurs (je ne cite personne).

L’offreur qui réussit à gagner un plus grand nombre de clients peut baisser ses prix. Voilà un autre argument positif pour aller vers cet offreur … La limite de notre histoire est que tous les offreurs n’arriveront pas à profiter de cette loi qui, à terme, devient celle du plus fort. Encore une loi darwinienne !


La loi des rétroactions positives

Selon cette loi, d’abord formulée en économie, toute hausse de la demande entraine une hausse de l’offre, celle-ci stimule en retour la demande, et on reboucle … Norbert Wiener décrit les rétroactions positives en cybernétique. Dans le cadre de cette science, un système peut être défini comme un ensemble d’éléments en interaction. Ces interactions consistent en des échanges de matière, d’énergie, ou d’information. Parmi ces interactions, on distingue entre autres les rétroactions …

Si vous êtes de ceux qui ont lu mes autres articles dans la catégorie Codex informatica, vous trouverez une certaine similitude avec la loi de Bob Metcalfe.

Mais n’allons pas trop vite, cette loi (appelée aussi « de causalité circulaire ») ne s’applique pas n’importe comment. En effet, elle est inopérante dans un monde de concurrence pure et parfaite. D’une façon un peu triviale, on peut parler d’un effet boule de neige. Les rétroactions positives contribuent à des accumulations, à des concentrations de l’offre conduisant à un oligopole, voire un monopole. Je reprendrai dans un prochain article les conséquences de cette loi appliquée aux réseaux sociaux.

NB1 : une rétroaction est positive quand elle amplifie le phénomène.

NB2 : un oligopole = un marché avec très peu d’offreurs et beaucoup de demandeurs.

Qui était Norbert Wiener ?

Norbert Wiener est né le 26 novembre 1894 à Columbia, Missouri, États-unis. Il fait ses études à Harward où s’intéresse à la philosophie comme aux mathématiques et plus particulièrement à la logique mathématique. Il travaille en Angleterre avec Russel, en Allemagne avec Hilbert … mais doit rentrer aux Etats-Unis lorsqu’éclate la première guerre mondiale. Ce mathématicien américain, théoricien et chercheur en mathématiques appliquées, connu, entre autres, pour être le fondateur en 1948 de la Cybernétique, science du contrôle des systèmes, vivants ou non-vivants. Il meurt le 18 mars 1964 à Stockholm en Suède.


Réseaux sociaux : mauvaise performance et popularité ne seraient pas corrélés

Une étude récente de la société WatchMouse s’est penchée ces derniers jours sur les performances d’un très grand nombre de réseaux sociaux. La synthèse est un tableau où est mentionné un indice de performances (SPI – Site Performance Index) qui rend compte de la perception par l’utilisateur de la vitesse et de la disponibilité d’un site. Un SPI de 500 traduit de bonnes performances, 1000 une bonne moyenne et au-delà de 1500 c’est carrément mauvais.

A cette aune, l’étude délivre à Faceparty la meilleure note avec 303, à Yahoo 360° une note de 707, MySpace reçoit un 923, LinkedIn est moyen avec 1006 et très loin derrière, en dernière place, FaceBook traîne un 6629.

Ces résultats sont des plus surprenants pour ceux qui ont pris l’habitude d’analyser des sites web. Si la performance est un indicateur important, n’est-il donc plus aussi déterminant qu’avant ? Il sera intéressant de lire d’autres études sur le thème de la performance dans le monde du Web 2.0.


Sans portabilité, le réseau social existera-t-il demain ?

La portabilité des données des membres des réseaux sociaux est le grand défi que ces derniers ont à relever pour exister demain. En effet, qui voudrait être membre d’un réseau social duquel il ne pourrait pas extraire ses données personnelles ainsi que son carnet de contacts, toutes ces informations patiemment saisies ? Les réseaux sociaux qui ne feront pas l’effort de la portabilité seront rapidement délaissés s’ils ne s’ouvrent pas. Leurs membres ne se feront pas avoir deux fois. Le surfer 2.0 est intelligent, pas vrai !

Donc les « gros » du monde des réseaux sociaux l’ont compris, poussés par leurs utilisateurs qui savent manifester de plus en plus leur mécontentement (j’ai du mal à croire que les réseaux sociaux auraient cherché à mettre en œuvre la portabilité d’eux-mêmes).

L’initiative DataPortability leur donne l’occasion de s’y atteler. Elle fédère déjà des MySpace ou Yahoo est maintenant rejointe par Plaxo (toujours en vente aux enchères), Facebook (dénoncé il y a très peu de temps par Robert Scoble, un blogueur américain par ailleurs membre de DataPortability pour le compte de PodTech) et Google.

Concrètement, après les annonces, comment cela se traduira-t-il ? Wait and see … mais pas trop longtemps.


Twine : encore un réseau social !

Et oui, encore un réseau social. Tous les jours, on apprend la naissance d’un nouveau réseau encore plus ceci, encore plus cela. Alors, pour ne pas manquer l’exceptionnel, on se précipite … (réflex conditionné du consultant ?) … on regarde, on essaye de comprendre (ah oui, c’est en anglo-américain), on essaye de se faire une idée quoi.

Alors voilà, ce matin, je lis qu’un nouveau réseau social est né. Je me précipite avec les rois mages du web pour aller voir l’enfant et lui offrir de la mire et de l’encens (je vous laisse faire les analogies de rigueur ;-) ) Donc, ce matin, on m’apprend qu’un « Twine » est visible …

Mais là, ça commence très mal :

  • Le site est en anglo-américain intégral : le réseau serait-il limité aux seuls locuteurs de cette langue ? (Cette remarque n’a rien contre ladite langue et ses locuteurs).
  • On est obligé de s’enregistrer si on veut pouvoir découvrir le minimum du site et ses services. Sinon, on a accès à une seule page d’introduction et à la revue de presse. Comment dois-je comprendre cette présentation si réduite ? Voilà un réseau qui affiche tout de suite la couleur. Si vous êtes dans le réseau, parlera-t-on de vous dans la presse ? Mais, un réseau, ce ne serait pas plutôt autre chose ? Je préfèrerai en savoir plus sur les fonctionnalités, la philosophie du site, ses ambitions …
  • Bon, aller, je vais faire l’effort de saisir un profil pour recevoir une invitation à pouvoir jouer avec le nouveau joujou.
  • Dans le formulaire de saisie de l’enregistrement, je perd le curseur, bizarre … (ce formulaire est dans une popup).
  • Puis, plouf, la popup disparaît et on n’a pas avancé d’un poil.
  • Bref … je suppose que je recevrais une invitation car je n’ai même pas reçu un mail de confirmation. Pas très accueillant le réseau.

Voilà donc l’exemple type du réseau que je suis tenté d’abandonner dès le premier contact. Est-ce que j’y reviendrai si je reçois le mail d’invitation ?


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