Dans les débuts d’Internet, nos visites étaient motivées par le besoin de trouver de l’information et une bonne dose de curiosité, ne sachant si nous allions justement trouver ce que nous cherchions. Assez rapidement, nos recherches se sont faites plus pertinentes essentiellement pour quatre raisons :
• les outils sont plus adaptés à la recherche,
• le référencement des informations publiées s’est amélioré,
• la quantité d’informations croissant, la qualité globale de l’ensemble y a gagné,
• les utilisateurs ont aussi acquis de nouveaux usages et les ont perfectionnés.
Peu à peu, alors que nous allions chercher de l’information, nous avons attendu d’Internet qu’il nous donne l’information, toujours plus absolue. Notre sens critique a perdu en acuité. Le déplacement du « c’est écrit » de son support matériel qu’était le livre vers l’immatériel numérique se traduit par la recherche de la vérité dans Internet.
Maintenant que l’Internet est accédé par plus de 50% de la population des pays développés, son enseignement devient indispensable. Et ce n’est pas d’apprendre à manier une souris qu’il s’agit ! C’est un enseignement qui doit prendre place dans ce que l’on appelait les humanités. Quand les rapports entre les personnes qui se connaissent ou pas, s’expriment de plus en plus au travers des réseaux sociaux, il est urgent de prendre conscience de la dérive des usages, pour ne pas dire des usages en dérive.