Archive for janvier, 2007

La loi d’Amdahl : Gain de performance

Cette loi se rapporte au gain de performance qu’on peut attendre d’un ordinateur en améliorant une composante de sa performance. Sous sa forme générale, elle indique que le gain de performance égale le temps d’exécution d’une tâche complète sans l’amélioration divisé par le temps d’exécution de la même tâche avec l’amélioration.

Avons-nous déjà calculé ce gain dans nos projets web 2.0 afin de les quantifier ? Cela nous donnerait-il pas le moyen de fournir des données tangibles, puisque numériques, aux détracteurs de la 2e toile ?

Qui est Amdhal ?

Gene Myron Amdahl (né le 16 novembre 1922), américain d’origine norvégienne, est un architecte d’ordinateur et un entrepreneur de pointe, principalement connus pour son travail sur les ordinateurs centraux chez IBM et plus tard dans ses propres compagnies, particulièrement Amdahl Corporation créée en 1970.


Web 2.0, ergonomie et esthétique

Le déplacement des usages en entraîne d’autres …

Les usages évoluent parce que la technique nous facilite la mise en oeuvre de telle ou telle fonctionnalité ou combinaison de focntionnalités. Nous assistons donc avec beaucoup d’intérêt à la maturation d’un premier Web. Accompagnant ces usages qui ne demandaient qu’à se libérer, nous voyons aussi des changements dans l’ergonomie et dans l’esthétique des sites.

L’utilisation de framework Ajax ouvre une nouvelle souplesse, une nouvelle interactivité. La page n’est plus rafraîchie globalement mais localement, avec parcimonie ! Avec un Web plus économe, nous tenons un filon qui mérité vraiment d’être exploité. Déjà les hommes du réseau ont fait leur calcul … ce serait entre 30 et 70% de la bande passante qui serait libérée. C’est donc de la puissance en plus, des données en plus …

Souplesse

L’exemple paradigmatique est Google Maps. Vous localisez un coin de la planète, et pendant que vous le regardez, des échanges entre votre navigateur et les serveurs de Google vous préparent en mémoire, dans votre PC, tout le voisinage auquel vous voudrez certainement accéder. La souplesse est obtenue une anticipation qui tient compte des suites probables de ce qui fait actuellement.

Interactivité

Ne plus avoir à attendre une fin de saisie de tout un formulaire pour en déclencher la validation sur le serveur est un bouleversement pour les utilisateurs. A la fin de la saisie d’une zone ou d’un ensemble de zones, des traitements locaux peuvent être réalisés. On passe ainsi à une interactivité plus fine et pouvant répondre « sur le champ » à une erreur de saisie.

Rapidité

De ne plus avoir à répondre au niveau de la page, mais de pouvoir agir au plus tôt et localement, permet de fractionner les traitements à faire sur une page. Ils deviennent plus courts et sont déclenchés progressivement, au rythme de l’avancée de l’internaute dans la page. C’est peut-être la même puissance qui est consommée, mais ce n’est plus en une fois avec un utilisateur qui s’impatiente.

En ayant soin de bien découper ce qui se joue au sein d’une page complexe, l’attente en fin de page peut globalement disparaître dans la somme de petites attentes (dont certaines sont peut-être même anticipables). C’est comme si l’attente Web 2.0 était soluble dans la page ;-)

Ergonomie et esthétique

Fréquemment, j’ai constaté qu’il y avait une confusion entre les termes ergonomie et esthétique (celle exprimée dans les chartes graphiques). Il n’est pas rare que l’ergonomie soit traitée dans la charte graphique des entreprises à la façon d’un mal nécessaire par lequel il faut bien passé. C’est dommage à plus d’un titre.

Tout d’abord, l’ergonomie est une saine préoccupation, c’est le cas de le dire. On a tous remarqué, par exemple, que les ascenceurs haorizontaux sont calamiteux. Il fatigue le bras dans un effort perpendiculaire de celui habituel que l’on fait avec une souris, ils ne sont pas facilement utilisables (manque d’équivalent), ils signifient aussi qu’une partie de la page n’est visible et qu’il faut aller la voir avant de passer la ligne et qu’à chaque ligne il faudra faire cet aller / retour … Bref, l’horreur !

Sécurité et esthétique

Le plus beau mélange dans cet autre mélange des genres. Imaginer un peu la situation suivante, pour faire pro, on décide de placer dans une page un grigri qui a tous les aspects extérieurs d’un dispositif de sécurité. Alors, on se dit chouette, voilà un site sérieux … Et puis, vous apprenez plus tard qu’en fait c’était de la décoration … Transposons avec cet exemple : des poutres métaliques doivent être démontées. Sur ces poutres, il y a plein de gros boulons apparents sur les cotés et en dessous. Vous demandez que la poutre soit démontée … Les ouvriers commencent par ôter les boulots de côtés et au dernier … la poutre tombe alors qu’il reste tous ceux du dessous. Vous apprenez alors que ces derniers boulots étaient là pour faire beau.

Esthétique

A côté de l’ergonomie repensée avec la prise en compte des technologies sousjacentes du Web 2.0, il y a l’immense champ de l’esthétique. Les feuilles de style en cascade, les fameuses CSS, sont omniprésentes. Composantes centrales d’Ajax, de plus en plus parfaitement respectées par les navigateurs de toute facture, elles permettent de réaliser des petits bijoux.

Vous ne croyez pas que certains développeurs Web 2.0 sont des artistes authentiques ?


Wiki, des catégories d’usages

A la maturité du wiki répondent des usages qui maintenant se fixent progressivement. Des catégories très nettes se dessinent. Pour chacune, je donne quelques exemples.

  • Usage personnel
    • système d’information personnel
  • Usage ludique
    • Jeux
    • Rédaction à plusieurs d’un livre, d’une histoire
  • Usage commercial
    • achats en ligne, commentaires et notes sur les produits
    • guide d’achats, comparateurs
    • catalogue en ligne avec commentaires des clients
    • juridique, informations et droit des consommateurs
  • Usage professionnel
    • espace de travail collaboratif
    • formations
    • base de contact
    • télétravail
  • Usage social
    • associatif
    • citoyen, débats, élections
    • communautaire
    • foules intelligentes, encyclopédies

Pour que les wikis vivent, c’est-à-dire, pour qu’on y trouve un intérêt, il faut réussir à motiver leurs contributeurs. Tous ces usages ont bien en commun cette même question : quelles sont les conditions pour que ça marche ?

Conditions pour des usages professionnels

La formation est la première des conditions, cela va de soi ? Pas si sûr. Souvent, le wiki commence avec une expérimentation puis un service … Même si on y va progressivement, il ne faut pas négliger de former les futurs utilisateurs. Cela a notamment pour effet de manifester l’intérêt que l’entreprise porte à cet outil puisse qu’elle investit.

Deuxièmement, il faut préparer le lancement du wiki. Certes, l’installation est très facile et on peut l’utiliser tel quel. Mais, c’est tout de même mieux avec un petit travail de localisation, avec une charte graphique suivie, avec un premier contenu intéressant et des mots wiki laissés en appel de contribution.

La troisième condition est de mettre en place une animation continue du wiki. En effet, ça ne marche pas tout seul. Il faut susciter la participation, la valoriser, modérer, sanctionner aussi quand il y a des débordements.

La suivante et non la moindre est la gestion du contenu. Il s’agit de réorganiser de temps en temps une ou plusieurs parties en fusionnant des pages ou en découpant des articles trop longs. Il faudra aussi parfois supprimer des morceaux devenus obsolètes.

Et puis n’oublions pas qu’un wiki professionnel doit respecter les règles de l’administration des systèmes. Les utilisateurs ont des comptes, des droits. Il entre ou quitte l’entreprise.


La loi de Nacchio : Gateway IP

Le nombre de ports et le prix par port d’une gateway IP respectent la loi de Moore.

Cela signifie plus clairement que tous les 18 mois, pour le même prix, on a deux fois plus de ports dans les gateway IP. Cette loi intéresse beaucoup le secteur des télécommunications. En effet, la diminution du prix des gateways IP est essentielle pour permettre à la voix sur IP de devenir toujours plus banale.

Qui est Nacchio ?

Joseph Nacchio a été le président de la société Qwest Communications International Inc. Il avait commencé chez AT&T.


Wiki, l’histoire commence il y a 12 ans

Le wiki a été inventé par Ward Cunningham en 1995, alors qu’internet a seulement 4 ans. Alors, faut-il faire remonter à 1995 le début du Web 2.0 ;-)

Ward utilise le mot « wiki » qui vient du terme hawaiien wiki wiki (rapide, informel) pour appeler une partie d’un site sur la programmation informatique qu’il a appelé WikiWikiWeb.

Le 15 janvier 2001, l’une des plus grosses réussites du Wiki naissait dans sa version anglaise, très vite suivie le 23 mars de la version française : wikipedia. Le 24 novembre 2006, la version anglaise dépassait le cap des 1.500.000 articles publiés. Le 12 novembre 2006, la version chinoise atteignait le seuil des 100.000. A suivre …

Malgré une étonnante maturité des concepts, des moteurs et des utilisateurs, le wiki semble pourtant ne pas bien prendre au sein de l’entreprise française. Les états-uniens et les grands bretons sont très en avance. J’aborderai la question des usages de ce remarquable outil.

Qui est Ward Cunningham ?

Né en 1949, cet informaticien a théorisé une méthodologie de développement, l’Extreme Programming, et une technique d’organisation, les Méthodes Agiles. Mais aujourd’hui, peut-être est-il encore plus célèbre pour avoir conçu le wiki ?


Et si on parlait du Web 0.0

Quel est le problème ?

Bon, je vois que vous pensez que je bourdonne (NDLR : buzz = bourbonnement) avec un Web de plus ! En plus, ce serait un proto Web, ou peut-être un vétéro Web … Non, vous n’y êtes pas. Ce Web là ne veut pas qu’on le débusque. C’est le Web qui veut rester caché.

La semaine dernière, je vous avais parlé du Web caché, mais c’était du Web naturellement caché. Ici, il en va tout autrement. Car pour se cacher du Web quand on y est exposé, il faut certainement déployer encore plus d’énergie que pour un bon référencement. Retourner ou rester dans le Web 0.0 peut être bien plus compliqué que d’émerger dans le Web 2.0 ;-)

Ce que n’est pas le Web 0.0

On peut certainement gloser autour de ce Web là. Certains blogueurs entendent par Web 0.0 :

  • l’internet de la fracture numérique, celui des absents du Web pour raison de manque de moyen
  • ou celui des technophobes

Cela ne semble pas être la bonne approche. Certes, il y a là de la réalité humaine et sociale. Mais, je crois que le syntagme Web 0.0 doit dénommer un « non Web » volontaire.

Quel est le besoin auquel répond le Web 0.0 ?

Alors que tout le monde publie et se rend visible dans la Blogosphère, ou plus largement dans la logosphère, il y a des sociétés, des personnes, des communautés, des officines, des agences qui paient très cher leur absence du Web. Vous demandez à tous les moteurs de recherche … et rien, rien de rien.

Quelques astuces pour se cacher

– le déréférencement

Vous avez parfois observé que certains moteurs gardaient des liens vers des pages qui n’existent plus mais dont le moteur garde pendant longtemps, trop longtemps un reflet en cache. Les moteurs proposent normalement des solutions. Par exemple, Google peut abandonner l’indexation de pages de site lorsque la demande est faite par le webmestre (règle nécessaire pour garantir que les pages ne sont pas supprimées par erreur ou selon des critères arbitraires).

Pour faire « disparaître » un site, il faut placer un fichier robots.txt au niveau racine/root du serveur. En plaçant la bonne commande dans ce fichier, le tour sera joué :

User-Agent: *
Disallow: /

Ce fichier destiné aux robots permet plein d’autre chose. Mais, il faut ajouter qu’une disparition, ça prend du temps. Chez Google, il faut compter 6 à 8 semaines, d’après ce qu’il affiche dans la doc.

– l’anonymat

Tout ce qui précèdent ne vaut que pour déréfencer un site dont on est le responsable. Mais les affaires se corsent quand on s’attaque à ceux qui parlent de vous et que vous voudrez faire taire. Alors comment passer dans la clandestinité ?

Vous ne souhaitez pas que l’on parle de vous. En France, avec la CNIL, vous avez vos chances. Oui mais une fois de l’autre côté des frontières ?


Web 2.0 – Quand l’idée n’a pas trouvé son public …

Comme en son temps pour lors de la grande première vague Internet, où tant et tant de personnes se sont lancées avec une idée en se disant « pourquoi pas moi », la seconde vague fait phosphorer beaucoup de monde. La lecture des journaux et des blogs est riche de ces nouvelles idées qui vont révolutionner l’univers.

Alors, quand je suis tombé sur Techcrunch, un blog techno, j’ai été très intéressé par ce qu’il a regroupé dans sa rubrique TERMINUS. On y lit des articles sur des initiaves qui ont avortées, qui n’ont pas réussies, qui n’ont pas trouvé leur public, etc. C’est fait avec une pointe humour, notamment en fin d’article avec des formules comme :

  • Et notre catégorie TERMINUS s’aggrandit
  • Dommage, il s’agissait d’un bon service mais peut être que quelqu’un sera intéressé par sa reprise et le faire vivre à nouveau.
  • Qui sera le prochain ?

Le premier article était publié le 4 juin 2006. Il concluait : « Nous anticipons que d’autres services du web vont inévitablement disparaître. (…) Espérons que nous n’aurons pas trop à l’utiliser. »

Je note que cette conclusion parle de « services du web ». C’est peut-être bien là le problème, les initiatives qui ont fini au Terminus étaient-elles des services attendus … ou alors il y avait une très forte concurrence qui a tout dégagé autour d’elle.

Avez-vous repéré d’autres blogs qui s’intéressent aux idées qui n’ont pas trouvé leur public ?


Web 2.0 : un Web sous influences ?

Une des caractéristiques du Web est d’être ouvert à tous les vents. S’il est un espace techniquement disponible et accessible de façon aisée à tout le monde, il est aussi ouvert à toutes les expressions … et c’est là que les difficultés commencent.

Comme je l’écrivais il y a quelques jours, Mc Clelland, dans sa théorisation du besoin de réalisation, remarque avec justesse que beaucoup d’individus passent l’essentiel de leur temps à réfléchir à l’influence et au contrôle qu’ils ont sur les autres. Vous en connaissez tous, pas vrai ?

Tous les politiciens sont blogomanes, les responsables de communication, les journalistes, … rédigent ou font rédigéer des pages de carnets web (en anglais, blog) … le lobbying est passé au lobbying 2.0 mais on assiste aussi à de nouveaux détournements ou manipulations.

Usages détournés du blog

Vous avez peut-être lu tout récemment cet article du Monde qui nous raccomptait que le constructeur japonais SONY avait fait créer un faux blog pour faire la promotion de sa console PSP. Deux bloggers Charlie et Pete étaient sensés l’avoir créé sous le nom suggestif de « alliwantforxmasisapsp » (en français, cela donne quelque chose comme « tout ce que je veux pour Noël c’est une PSP »). Mais tout était bidon, c’est une agence de communication qui était derrière.

Comme vous vous en doutez, ce n’est pas la première fois. Un nom existe donc déjà pour qualifier ces bidonnages, ce sont des « flogs », mot-valise contractant « fake » (faux) et blog.

Usages détournés du wiki

Les équipes Wikipédia sont obligées depuis un certain temps de restreindre l’accès à certaines pages de la web’encyclopédie. En effet, des groupes extrémistes ou sectaires en modifent régulièrement le contenu.

Usages détournés des sites sociaux

En Amérique, des entreprises se mettent au « buzz » en créant des profils personnels et en recrutant des amis. Elles pervertissent des sites comme YouTube ou MySpace.

Des sociétés comme PayPerPost ont été créées chez l’Oncle Sam dans le but de payer les blogueurs qui acceptent de vanter des produits ou des services dans leur blog personnel. PayPerPost recommande à ces blogeurs de mentionner le fait qu’ils sont payés … Hum ! à suivre. Ce n’est pas très clair. Est-ce qu’on va continuer à lire de la même façon un blog commercialement dépendant et un blog non commercial ?

Qu’elle la suite que le Web donnera à cet usage marketing ?


Noël arménien

Le Noël arménien est décalé de 13 jours par rapport à celui des catholiques et des protestants. C’est donc le 6 janvier. L’Eglise apostolique d’Arménie, que l’on appelle aussi Eglise Arménienne ou Eglise apostolique, n’a pas adopté le calendrier introduit par le pape Grégoire XIII en 1582. Elle a conservé le calendrier julien.

Voici quelques éclaircissements …

En 45 av. Jésus Christ, Jules César impose un calendrier avec en moyenne 365.25 jours, c’est ainsi que se définit l’année julienne. Mais comme les jours de la vraie vie ne sont pas fractionnables, on opta pour que tous les 4 ans il y ait une année avec un jour de plus.

La science des astronomes progressant, ils furent plusieurs siècles plus tard en mesure de calculer l’année solaire avec plus de précision et parvinrent au résultat suivant : 365,2422 jours. Ils proposèrent d’en tenir compte à l’aide d’un calendrier adoptant une année moyenne de 365,2425 jours. Cela s’obtiendrait concrètement ainsi : toute année divisible par 4 est bissextile sauf les années séculaires qui ne sont bissextiles que si elles sont divisibles par 400.

Le pape Grégoire XIII décréta l’adoption dans le monde catholique romain en 1582 de ce calendrier qui prit son nom : calendrier Grégorien. Peu à peu, il fut adopté et appliqué dans d’autres pays.

Le calendrier julien retardant d’environ 3 jours tous les 4 siècles par rapport au soleil, lorsque Rome adopta le calendrier grégorien en 1582, on décida de rattraper 10 jours de retard sur le soleil. Cela fut fait en passant sans transition du jeudi 4 octobre au vendredi 15 octobre 1582.

Cela eut aussi pour conséquence de décaler les calendriers julien et grégorien de 10 jours à cette date. Depuis, le décalage s’est creusé d’un jour supplémentaire en 1700, en 1800 et en 1900. Le calendrier julien retarde donc maintenant de 13 jours sur son homologue grégorien.


Le bruit du Web 2.0 : les nouveaux usages pour une recherche pertinente …

Comme je l’écrivais hier, on peut pratiquement définir le web caché comme étant celui qui échappe aux moteurs de recherche. En effet, même s’ils sont très efficaces, ils n’indexent qu’une petite partie du Web.

En plus, ils ne sont pas à jour immédiatement et il faut parfois attendre très longtemps (plusieurs jours) avant que les précieuses pages recherchées émergent. Et nous savons bien que cette apparition n’a rien de miraculeux … ce serait plutôt un business.

La pertinence selon les moteurs de recherche actuels

Elle dépend de :

  • Critères statistiques mais ne sont pas porteurs de sens
  • Des mots clés rencontrés, pas de la phrase
    • on ne tient pas compte des mots « creux »
    • on s’attache à toutes les occurences différentes des mots (non au groupe flexion)
    • on ne tient pas compte de l’ordre des mots
  • Position relative du mot dans la page, pas dans le texte
    • c’est un titre
    • il est dans le premier quart
  • Indice de popularité
    • c’est le « PageRank » de Google (voir la note en bas)
  • Méta-données
  • et bien sûr du facteur économique
    • Positionnement et référencement payant

Avec l’avénement du Web 2.0, on l’a bien vu, les outils de création de contenu se sont multipliés, ils sont devenus tellement plus faciles d’emploi … que le nombre de rédacteurs augmente plus vite que celui des lecteurs, déjà élevés par ailleurs. Bref, lorsqu’on cherche une information avec un moteur de recherche, on a de plus en plus de réponses. Globalement, l’ensemble des réponses est de plus en plus bruité … de moins en moins pertinent. Et si la loi de Cole était vraie !

Par exemple, considérons le bloging ce phénomène de société (même moi je m’y suis mis) dont les moteurs tiennent déjà le plus grand compte. Comme une forte tendance des blogs est de relayé les petits potins entre copins, une autre d’être plus des chambres d’écho des buzz du moment que des lieux d’une réelle création éditoriale, on sent bien que plus il y aura de Web 2.0 plus il y aura du bruit sur la toile ;-)

Tant que les moteurs de recherche seront sensibles aux statistiques, les agiteurs de la blogosphère qui n’ont rien à dire continueront de causer dans le poste ! et les moteurs seront dans le brouillard.

Emergence de nouvelles stratégies de recherche

Alors il faudra bien en sortir. Déjà des usages mutent. La prise de conscience du Web caché avait déjà eu pour incidence pour pousser les bonnes pratiques suivantes :

D’autres usages se développent. Par exemple, le social-bookmarking est une de ces pratiques. del.icio.us est le site paradigmatique de cette voie du favori pertinent. En offrant la possibilité de créer des réseaux de personnes, il augmente encore le caractère social de son dispositif. J’ai choisi de motoriser mon blog avec WordPress en lisant del.icio.us !

Un autre usage : la folksonomy. C’est un mot-valise issu de la contraction des mots folks ( »les gens » en français) et taxonomy ( »taxinomie » en français, la science du classement ou le système de classification hiérarchisés). Il s’agit d’une méthode de classification collaborative de contenus Web à l’aide de tags. Réalisée par une communauté d’internautes, son but est de proposer une alternative subjective et sensible aux moteurs automatiques pour faciliter la recherche et l’identification des contenus. Quelques exemples : Technorati pour classer les billets publiés sur les blogs, Flickr pour les photos et del.icio.us pour les favoris …

Et dans la vraie vie ?

Au bureau, je vois progressivement des collègues changer de page Internet par défaut. Ils avaient massivement opté pour Google … maintenant, on trouve del.icio.uc ou netvibes ou …

Et vous ?

Note : PageRank

Le PageRank est un terme anglais qui peut se traduire par « rang de page ». Cet indice de popularité, conçu par Larry Page, est calculé pour toute page Web et est utilisé par le moteur de recherche Google classer les résultats.

Note : Qui sont Larry Page et Sergey Brin ?

Larry Page (né en 1973) et Sergey Mikhaïlovitch Brin (né aussi en 1973) sont les fondateurs du site et du moteur de recherche Google. Le premier est américain, le second est d’origine russe.


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